De plus en plus d’enfants atteints du cancer

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Chaque année, ce sont 1 500 nouveaux cas de cancers qui sont dépistés chez les enfants en Algérie. Un chiffre inquiétant qui représente 5 % de la totalité de la population atteinte de cancer en Algérie, révèlent des spécialistes en oncologie.

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant, qui coïncide avec le 15 février de chaque année, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme tient à sensibiliser le public sur «l’augmentation des chances de guérison si la maladie est diagnostiquée tôt et correctement traitée».

«1500 nouveaux cas de cancer chez les enfants sont enregistrés chaque année, soit 5% de la population atteinte de ce mal en Algérie», lit-on dans le communiqué rendu public par la LADDH. «La situation endémique de cette maladie en Algérie a profondément changé au cours de ces dernières années, d’après les spécialistes en oncologie médicale», ajoute le même document.

Parmi les types de cancers les plus répandus chez les enfants en Algérie, il y a les tumeurs solides et les tumeurs des parties molles. «Les leucémies, les tumeurs cérébrales et celle du système nerveux, les lymphomes (cancers des ganglions lymphatiques), les cancers des os, les sarcomes des tissus mous, les cancers du rein, les cancers des yeux et les cancers des glandes surrénales», sont les formes des cancers les plus fréquents chez les enfants.

Cependant, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme constate que «les pouvoirs politiques ne semblent pas préoccupés par la situation». Pour illustrer ses propos, la LADDH cite à titre illustratif, le projet d’un centre d’oncologie pédiatrique à Bab El Oued (Alger), qui date de 2001. «Le projet a été adressé à plusieurs ministères pour avis.

Il est passé en Conseil des ministres, un appel d’offres a été lancé, le bureau d’études a été choisi, mais après 18 ans, les enfants ne sont toujours pas admis à ce centre», déplore la LADDH dans le même communiqué. Devant cet état de fait, la Ligue attire l’attention de l’opinion publique : «Il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie», écrit-elle.

L. O. CH.

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