Le malaise perdure dans les primaires

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Le malaise continue dans le secteur de l’éducation nationale. La colère des enseignants ne semble pas s’estomper. Après plusieurs grèves, «qui n’ont pas trouvé d’écho», la coordination des enseignants du primaire a décidé de radicaliser son mouvement. Après l’échec de leur rencontre avec les représentants du ministère de l’Éducation nationale, les instituteurs ont en effet déposé, mardi dernier, un préavis d’une grève nationale de trois jours à partir d’aujourd’hui lundi.

Celle-ci sera appuyée par plusieurs rassemblements de protestation devant les directions de l’éducation nationale. Pour rappel, les revendications des enseignants du primaire sont «la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, la diminution du volume horaire des instituteurs par rapport à leurs collègues du moyen et secondaire, l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014 et la création de nouvelles grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique (sport)».

Ils demandent également «la révision des programmes pédagogiques pour notamment alléger le poids des cartables et la révision des calendriers des vacances et rentrées scolaires pour les régions du sud du pays». «La restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge et régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions», figurent également dans leur plate-forme de revendications.

L. O. CH.

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