L’exécutif communal d’Azazga, à sa tête le maire Mohand Amokrane Bennadji, a présenté, la semaine dernière, les bilans moral et financier de l’année 2018. Cette première réunion qui s’est déroulée dans la salle des délibérations du nouveau siège de l’Assemblée se veut un gage de transparence et de rapprochement entre les élus et les citoyens.
Chiffres à l’appui, M. Bennadji a passé en revue l’ensemble des opérations réalisées pendant cette première année d’exercice, ainsi que les projets achevés mais inscrits ou lancés lors des précédents services.
Il ressort de ce bilan que la consommation totale des projets PCD (Plan communal de développement) durant l’année 2018 s’élève à 20 337 135, 24 DA, alors que la consommation du budget d’état est de l’ordre de 8 181 967, 65 DA. Des brochures explicatives énumérant de façon exhaustive l’ensemble des opérations réalisées ou en cours de réalisation, avec les montants exacts pour chaque opération.
Concernant le bilan moral, le premier magistrat de la commune d’Azazga dira : «L’année 2018 fut une année difficile, car il fallait gérer un passif lourd et prendre connaissance des dossiers. Il fallait aussi entamer une réconciliation entre les différentes parties en conflit lors des dernières années de blocage de l’APC.
Un climat de clivage qui imposait cette réconciliation qui a heureusement porté ses fruits». Le maire pointera ensuite du doigt le déficit en matière de fonctionnaires, qu’il estime à 60, et qui entrave la bonne marche des différents services, comme la voirie, le ramassage des ordures ou l’état civil.
«Cette situation a résulté de l’interdiction de recrutement imposée par les mesures de restrictions budgétaires, aggravée par la biométrie qui se fait désormais au niveau de l’APC», expliquera M. Bennadji.
À la question de l’état des établissements scolaires et du ramassage scolaire, le maire a indiqué : «Dès notre prise de fonction, notre priorité fut de faire face aux problèmes que vivent les établissements scolaires, dont beaucoup souffrent de la double vacation et de la surcharge des classes. Nous avons débloqué 1,4 milliard pour l’école Tamazirt Mohand, qui a subi des dégâts considérables dus à un glissement de terrain, pour la construction de 3 salles.
Nous avons aussi entamé la réalisation de 12 nouvelles salles dans trois établissements primaires de centre-ville et 2 autres au village Ait Bouadda. Ces différentes réalisations, une fois livrées, combleront le déficit enregistré. Nous avons aussi débloqué une somme de 500 millions de centimes pour l’amélioration des repas des écoliers».
Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens, l’exécutif communal a exhorté l’ensemble de la société civile, les associations et les comités de quartiers et villages à s’impliquer davantage dans la gestion et l’amélioration des espaces communs en collaboration avec la mairie qui a engagé un milliard de centimes pour l’acquisition de matériaux de construction, ainsi qu’un bulldozer pour l’ouverture des pistes.
«À l’actif de l’actuel exécutif, il y a lieu de signaler l’organisation de premier Festival de l’art culinaire qui est un atout majeur pour l’image de marque de la ville d’Azazga et son attractivité, mais qui devrait s’améliorer davantage pour devenir un rendez-vous incontournable», a estimé M. Berbiche, adjoint au maire et président de la commission de préparation dudit Festival.
Parmi les nombreux projets pour lesquels les responsables ont promis de dégager une assiette foncière pour leurs implantations, figurent un centre de transformation des déchets projeté par un entrepreneur, une station d’enrobage de l’entreprise ETRO et un parc communal. Seul point noir à cette rencontre, certains élus ont brillé par leur absence.
M. I. B