Par ailleurs la fronde au sein du FFS semble avoir pris une autre tournure, depuis avant-hier, avec le rassemblement initié par les membres du Conseil fédéral d’Alger devant leur siège pour réclamer ouvertement le départ de Hadj Djilani et le respect de la collégialité.
La déclaration sanctionnant ce rassemblement dénote du grand malaise qui couve au sein du plus vieux parti de l’opposition. Un malaise qui a conduit plusieurs secrétaires nationaux à la démission moins d’une semaine après leur désignation par le Conseil national.
Les militants d’Alger ont ainsi émis, avant-hier, quatre points de revendications qu’ils ont transmis à la direction du parti. Il s’agit du «respect du règlement intérieur du parti», comme premier point de revendication, de l’obligation de «prise de décision dans la collégialité par l’Instance présidentielle», «le départ sans conditions de Mohamed Hadj Djilani» et enfin, de «tenir un Conseil national extraordinaire dans les plus brefs délais».
Le Conseil fédéral d’Alger a, par ailleurs, lancé un appel à l’ensemble des fédérations à l’échelle nationale à adhérer à leur démarche afin «de réunir tous les enfants du FFS» pour pouvoir «défendre le parti selon les principes fondateurs légués par feu Hocine Aït Ahmed». La sortie de la fédération d’Alger ne fait que démontrer le degré du malaise qui risque de faire éclater le FFS qui continue de se chercher depuis la mort de son fondateur, Hocine Aït Ahmed en décembre 2015.
M. A. T