Reprise progressive des séances de chimiothérapie à l’EPH d’Amizour

Partager

Après un arrêt de deux semaines, le service d’oncologie de l’EPH d’Amizour reprend ses activités en matières de chimiothérapie aux dizaines de cancéreux restés en attente de leur traitement et ce, depuis l’apparition des premiers cas de l’épidémie de covid-19, hospitalisés et mis en isolement dans ce service d’oncologie réservé pour la circonstance.

La reprise a eu lieu avant-hier mardi avec comme nouvelle mesure, le transfert de l’ancien service d’oncologie à celui de la pédiatrie, pour l’éloigner de l’espace désormais réservé à l’isolement des malades atteints par le Covid-19, une mesure nécessaire, surtout que les malades cancéreux font partis des personnes vulnérables à ce nouveau virus, indique le Docteur Louardiane, oncologue au niveau de cet établissement hospitalier.

Aussi, pour éviter tout débordement ou anarchie dans la mise en œuvre de ces séances de chimiothérapie dans un nouveau service, le personnel de l’oncologie et la direction de l’EPH se sont mis d’accord pour une «reprise progressive» des séances de chimiothérapie, selon un programme établi à cet effet.

«Nous reprenons progressivement les séances de chimio, les malades programmés seront avertis par téléphone, ils viendront avec leur bilan et auront donc leur traitement comme avant,» explique-t-on.

Pour le retard cumulé de 15 jours sans chimiothérapie, notre interlocuteur reconnait que cela a provoqué la crainte et la peur chez les malades et leurs proches, mais rassure cependant que cela n’aura pas d’effet grave sur leur santé, et dira que l’arrêt n’étant que momentané sans conséquence aucune sur l’état de santé des patients.

N. T.

Partager