«Tizi-Ouzou a eu 26 000 milliards en projets»

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Vingt-six mille milliards de centimes est le montant des projets dont a bénéficié la wilaya de Tizi-Ouzou dans le cadre des PSD depuis l’an 2000. Soit l’équivalent de 4 milliards de dollars, a fait savoir le wali Abdelhakim Chater avant-hier.

Le wali, qui était en visite de travail et d’inspection dans les communes des deux daïras de Ouacifs et Ath Yenni, en réponse à une question d’un citoyen, a fait savoir que «la wilaya de Tizi-Ouzou n’a jamais été marginalisée en termes de projets». Il précisera que «la wilaya a bénéficié, de 2000 à 2018, de 26 mille milliards de centimes, dans le cadre des projets PSD, l’équivalent de 4 milliards de dollars, sans compter les projets sectoriels centralisés gérés par les différents ministères, à l’instar des barrages, des autoroutes, l’électrification, le gaz, les hôpitaux, le téléphérique et le stade de 50 000 places».

Le wali a souligné que «de gros efforts sont consentis pour pousser la roue du développement dans la wilaya de Tizi-Ouzou». Il donnera à titre illustratif les réseaux souterrains réalisés, «qui ne sont pas forcément visibles mais qui ont coûté une fortune à l’Etat», à l’exemple de l’électricité, l’assainissement, le gaz et la fibre optique. Il ajoutera que «dans le cadre du FCCL, la wilaya a bénéficié de 1 142 milliards de centimes», promettant de remédier aux manques au fur et à mesure.

Pour le compte de l’exercice en cours, le wali a souligné qu’il y a encore des projets à réaliser dans toute la wilaya, à travers ses 67 communes. Il a néanmoins regretté «les retards accusés à chaque fois à cause des oppositions», faisant appel «à la solidarité et au sens civique de tout chacun».

Lors de son passage dans la commune de Béni Yenni, le wali, accompagné du vice-président de l’APW, Dr Achir Mohamed, a mis les points sur les i concernant la question d’attribution des locaux du Président. A ce propos, il a considéré que «les lois de la République sont claires, les locaux du Président sont destinés aux jeunes qui investissent dans le cadre des dispositifs d’aide, ce qui implique obligation de les prioriser».

Ces locaux, précisera-t-il, doivent être «rentabilisés pour qu’ils puissent alimenter le budget communal». Toujours dans la commune d’Ath Yenni, la délégation s’est recueillie sur la tombe de l’écrivain anthropologue Mouloud Mammeri, avant d’inspecter le projet de réhabilitation de l’auberge Le Bracelet d’Argent, d’une capacité d’une dizaine de chambres.

Cette structure touristique devrait être réceptionnée la fin du mois d’avril. Dans la même localité, le wali s’est arrêté sur l’avancement des travaux de la salle omnisport, dont le coût de réalisation est de 20 milliards. La réception de ce projet est prévue pour le 15 juin prochain.

La jeunesse d’Ath Yenni s’est réjouie d’apprendre qu’un stade de 8 milliards de centimes a été inscrit au profit de la commune et que l’entreprise a déjà été retenue. A la demande du P/APC, Deghoul Smail, le wali a promis d’étudier la possibilité de réaliser une piscine à proximité de la salle omnisport, à condition de trouver une assiette pour le projet.

Dans la commune d’Iboudrarène, c’est encore une fois le sujet des locaux du Président, au nombre de 53, qui est revenu. Le wali a instruit «d’accélérer la procédure de transfert de ces locaux, de se mettre d’accord avec les bénéficiaires pour les prendre en l’état et défalquer le coût de la réhabilitation du loyer». Pour ce qui est de l’aménagement extérieur de ces locaux dégradés, le wali a instruit la direction du logement de les prendre en charge.

Pour le programme de logement CNEP APC, le wali a instruit de «faire un appel pour les ériger dans le cadre du LPA». Il a insisté sur les 20% qui reviennent de droit aux jeunes promoteurs qui opèrent dans le cadre des dispositifs. Il était aussi question de donner la consigne de réhabilitation des 32 logements sociaux. La commune d’Iboudrarène, soulignera le wali, a bénéficié «de 33 opérations inscrites, de l’ordre de 9 milliards de centimes, dont 12 en 2019, en voie de lancement. Le reste à réalisé est de 7 milliards et demi.

Soit 21 opération, trois opérations achevées et il reste 18 et 16 en cours et 2 non encore lancées». À Ouacif, le premier point visité était le projet de réalisation de 30 logements LPL. Ces derniers seront livrés au mois de mai prochain, dans les délais impartis.

Le P/APC a exposé les préoccupations de sa localité, à savoir notamment le risque d’inondation et d’affaissement dus à un cours d’eau, Le problème sera pris en charge, a rassuré le wali, dans le cadre d’un programme de protection des berges. La commune de Ouacif figure parmi les points noirs, explique-t-on. Le wali dira «donner la mention de priorité numéro 1 à cette localité. Pour l’hôpital de Ouacif, gelé, on a appris sur place qu’il est «proposé dans le plan annuel 2019 pour le dégel».

La commune a bénéficié, en outre, de 10 aides supplémentaires à habitat rural. A Aït Boumehdi, le gaz naturel a té mis en service pour 416 foyers, dans le cadre d’un programme touchant 700 familles qui a coûté à l’Etat la bagatelle de 48 milliards de centimes, avec une moyenne de 20 milliards de centimes pour chaque foyer.

La commune a également bénéficié d’un quota supplémentaire de 14 aides à l’habitat rural. La dernière escale de la délégation fut la commune d’Aït Toudert. Là, c’est le problème des singes magots qui a été exposé au wali. Il fera savoir qu’une enveloppe de 3 millions de dinars a été attribuée pour régler ce problème. Cet argent sera utilisé pour nourrir les singes, ouvrir des points d’eaux et mettre des filets pour les décourager de descendre. Une enveloppe de 10 millions de centimes d’aide a été accordée à la commune, ainsi qu’un quota supplémentaire d’aides à l’habitat rural.

Kamela Haddoum.

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