Adhésion forte à Bouira et faible à Béjaïa

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A l’appel de la Coordination nationale des enseignants du primaire, une grève et un sit-in ont été observés, hier, devant le siège de la Direction de l’éducation de la wilaya de Bouira.

Concernant ce deuxième mercredi de grève, des sources syndicales ont indiqué que le débrayage a été diversement suivi, au niveau des écoles primaires de la wilaya. Selon les mêmes sources, dans la région est de Bouira, il a été enregistré une importante adhésion.

A Haizer, par exemple, le taux de suivi dépassait 70%. Au chef-lieu de wilaya et dans les régions sud et ouest de Bouira, le suivi était plutôt mitigé. Il convient de signaler que les principales revendications de ces enseignants sont socioprofessionnelles. Il est, entre autres, question de la modification du statut particulier visant à reclasser les enseignants de tous les paliers, au même grade de base, l’application du décret présidentiel du 266-14 avec effet rétroactif, la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et éducation physique et la diminution du volume horaire.

Les enseignants du primaire exigent également la restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la révision des programmes pédagogiques et l’allègement du poids des cartables. Pour rappel, après le gel des grèves pendant les vacances d’hiver, il a été décidé de les reprendre mercredi dernier, dont la grève cyclique de chaque lundi à partir de la semaine prochaine.

A Béjaïa, les enseignants étaient faiblement mobilisés à l’appel de leur coordination nationale. Ils étaient moins de 10% sur l’ensemble du territoire de la wilaya à y répondre à l’appel d’une journée de grève qui a été, néanmoins, ponctuée par un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation de la wilaya de Bejaia.

Ces derniers revendiquent, entre autres, «des augmentations de salaires» et des «allègements de leurs emplois de temps». «Les parents d’élèves doivent savoir que nous souffrons au quotidien, avec des emplois de temps chargés et, en contre partie, des salaires de misère», résume l’un des enseignants protestataires.

À noter que sur les 561 écoles primaires que compte la wilaya de Bejaia, seulement 84 ont répondu à l’appel de la Coordination nationale des enseignants du primaire. «Le taux de suivi de la grève est de 08,32% », a indiqué le directeur local du secteur.

Djamel M. et F. A. B.

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