Agouillal, un village déshérité

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Agouillal est un village relevant de la municipalité d’El-Adjiba, située à 25 km à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Bouira. À l’instar des autres bourgades de la commune, le village Agouillal est confronté à de multiples carences qui ont trait à l’aménagement urbain, à la jeunesse et aux loisirs en passant par les réseaux divers, comme l’alimentation en eau potable (AEP), le gaz naturel et l’électricité qui nécessitent des extensions. Des manques sont donc enregistrés dans ce village déshérité et oublié.

L’expansion urbaine que connaît cette bourgade rustique peuplée par environ 2 000 âmes fait que les commodités de vie les plus élémentaires ne suivent pas toujours, comme l’eau potable, le gaz naturel, l’assainissement, l’électricité, car pour le raccordement des nouvelles habitations, il faudra toujours des rallonges budgétaires, chose qui est difficile à concrétiser avec la situation que connaît la municipalité en proie à la rareté des projets structurants. La réfection des chemins et autres accès internes du village est également un problème lancinant qui met dans tous leurs états les villageois, contraints d’endurer des bourbiers inextricables qu’ont provoqués les dernières averses.

«Nous ne sommes pas pour autant sortis de l’auberge. Les pluies ne font que commencer. À l’approche de l’hiver, la situation des accès internes de notre village va se corser davantage et la boue va assurément envahir toutes les ruelles en l’absence d’une opération de bétonnage», fulmine un habitant de la localité. L’éclairage public enregistre, pour sa part, des insuffisances dans pas mal d’endroits du village. Plusieurs maisons sont mal éclairées la nuit et plongées de ce fait dans l’obscurité, ce qui crée un sentiment d’appréhension chez les habitants. L’unique unité de soins dont dispose le village est vétuste et mal-en-point. Sa réhabilitation a été réclamée à plusieurs occasions par les habitants en sus de sa dotation en personnel médical permanent.

Y. S.

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