Aït Fadel sans couverture sanitaire

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La population du village Aït Fadel, dans la commune de Draâ El Gaïd, est privée de couverture sanitaire. Une carence d’autant plus préjudiciable, a-t-on signalé, que même les localités alentours sont en bute au même désert sanitaire. «Nous endurons depuis des décennies les pires souffrances. L’accessibilité aux sois de base, dont on a tant loué les bienfaits et les vertus, reste une vie de l’esprit », a indiqué un citoyen d’Aït Fadel. «Nous n’avons pas l’ombre d’une salle de soins ou d’une pharmacie et encore moins d’un médecin ou d’un quelconque agent paramédical pour soulager nos maux.

Le moindre petit bobo nous impose des déplacements sur de longues distances, en empruntant des chemins escarpés, dégradés et périlleux», a renchéri un retraité. Pour accéder aux soins infirmiers, par exemple, les villageois sont obligés de se rendre à l’unité de soins du village Merouaha, dans la commune de Kherrata. «Nous sommes stressés et paniqués à l’idée d’avoir une rage de dent ou un quelconque souci de santé.

Pour les maladies sérieuses, c’est encore plus compliqué, dans la mesure où il faut rallier l’hôpital de Kherrata, étant donné que la polyclinique de Draâ El Gaïd souffre de nombreuses carences», a témoigné un habitant du village. D’aucuns parmi les habitants ont avoué qu’ils caressent le vœu de voir leur village bénéficier de l’inscription d’une unité de soins pour mettre un terme à leur calvaire. «Nous avons constamment revendiqué la construction d’une telle structure, en vain. C’est le minimum pour une vie décente et pour ne pas être tenté par l’exode», a ajouté un jeune villageois.

N. M.

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