L’Organisation algérienne pour la protection et l’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) appelle à élargir l’importation de voitures d’occasion à moins de cinq ans au lieu de trois ans, suite à la demande de la majorité des Algériens. En effet, cette organisation insiste sur l’idée d’augmenter l’âge maximum d’importation de voitures d’occasion de 3 à 5 ans, lit-on dans un communiqué rendu public. Tout en rappelant que le Gouvernement a récemment décidé de lever l’interdiction d’importation de voitures d’occasion, imposée il y a plusieurs années, l’APOCE note que «le sujet est à nouveau discuté à l’Assemblée populaire nationale dans le cadre du débat sur la loi de finances 2020».
«Les membres de la Commission des finances et du budget ont entamé, lundi dernier, des discussions sur la question de l’importation des voitures, après avoir entendu l’exposé du ministre des Finances, Mohamed Loukal», affirme l’organisation dans le même document. Et de continuer : «Certains intervenants ont proposé de relever de 3 à 5 ans l’âge maximum des voitures d’occasion.» La plupart des membres de la commission, poursuit l’APOCE, ont également proposé «d’élargir la licence d’importation des voitures à moteur diesel à l’âge de trois ans, tandis que le projet de loi propose de limiter la mesure aux moteurs à essence».
Dans le même communiqué, il est mentionné que «la décision de relever l’âge maximal des voitures importées à cinq ans permettra à un simple citoyen de les acquérir à un prix décent». L’organisation assure que «la procédure d’élargissement des importations de voitures de moins de 5 ans est une mesure qui va satisfaire le consommateur». Rappelons, toutefois, que le président de l’Organisation algérienne pour la protection et l’orientation du consommateur et son environnement, Mustapha Zebdi, a affirmé que son organisation a été surprise par la décision de limiter l’autorisation d’importation de véhicules d’occasion à 3 ans seulement, contrairement aux propositions de l’APOCE qui était pour une limitation à 5 ans. «Nous étions les premiers à avoir appelé les pouvoirs publics à la reprise des importations des véhicules d’occasion, vu que l’offre actuelle n’arrive plus à satisfaire la demande locale, ce qui a eu pour conséquence une flambée des prix, pénalisant ainsi les consommateurs», avait-il indiqué.
L. O. CH.