Selon le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, la production d’électricité, d’une capacité de 15 000, voire 16 000 MW, serait suffisante pour couvrir la demande prévue pour la saison estivale 2019. «L’Algérie comptait une surproduction de 20 000 MW suffisante pour couvrir toute cette demande», a affirmé M. Arkab, dans une déclaration à la presse en marge d’une rencontre consacrée aux préparatifs et dispositions pris pour garantir une capacité d’électricité suffisante pour la saison estivale 2019.
En effet, il a fait état de trente-deux stations électriques, dont vingt-quatre finalisées et huit autres en cours de réalisation pour garantir le transport et la distribution de cette énergie. Dans ce sillage, le ministre a fait savoir qu’en prévision du mois de Ramadhan et la saison estivale, le groupe a revu à la hausse sa production en carburant à hauteur de 200 000 tonnes, afin de maîtriser la demande croissante. «La production nationale en matière de carburants s’élève actuellement à plus d’un million de tonnes», a-t-il dit.
Concernant la demande croissante, notamment pendant le mois sacré, en matière de gaz butane (B13), le ministre a rassuré que «le groupe Naftal mettra sur le marché plus de 100 000 nouvelles bouteilles, pendant les mois d’avril et mai, en vue de couvrir la demande et d’éviter toute pénurie». Il a précisé que les services de Naftal se chargeront d’acheminer ces bouteilles aux régions éloignées du pays.
«Cet été, le carburant sera disponible dans toutes les stations-services à travers le pays, y compris les week-ends et les jours fériés», a-t-il assuré. Au sujet du mouvement populaire en Algérie, le ministre a indiqué qu’ «il constituait un point positif révélateur de la bonne santé de la démocratie en Algérie». Il a tenu à souligner que les partenaires de l’énergie doivent poursuivre leur travail et s’adapter à la conjoncture. «La nature du mouvement de protestation pacifique a rassuré les partenaires étrangers quant à leur avenir en Algérie», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Les partenaires étrangers travaillent normalement en Algérie et veulent y intensifier leur action».
S. S.