Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Béjaïa ont réussi, la semaine écoulée, à mettre hors d’état de nuire un dangereux criminel spécialisé dans le trafic de drogue et comprimés hallucinogènes dans la ville de Béjaïa ainsi que son complice. L’opération de l’arrestation des criminels a été rendue possible grâce aux renseignements fiables parvenus aux services de la police judiciaire.
Ces renseignements font état d’un repris de justice qui exploite sa maison familiale, qui se trouve au centre de la ville de Béjaïa, à des fins de trafic de drogue et de comprimés hallucinogènes de différents types. Le communiqué de presse de la police indique que les éléments de la police judiciaire ont dû élaborer un plan précis pour mettre fin aux agissements du dangereux criminel. Son arrestation a eu lieu tout près de son domicile familial qu’il utilise, par ailleurs, comme cachette pour ses diverses drogues pour ne pas éveiller les soupçons de la police.
Au moment de son arrestation, il était en compagnie de son acolyte avec qui il a tenté de s’enfuir. Mais grâce à la prouesse des policiers, ils ont été tous les deux maîtrisés. Le principal suspect répondant aux initiales B. K, est un repris de justice, alors que son complice est le dénommé Z. A.
Les deux résident à Béjaïa. Après la fouille opérée sur les deux compères et la maison utilisée comme cachette de drogue, la police a récupéré une quantité considérable de médicaments psychotropes, estimée à 887 comprimés hallucinogènes de différents types et 6,5 grammes de kif traité.
Le dossier pénal des deux accusés fait mention de détention de comprimés hallucinogènes ainsi que leur mise en vente de manière illégale, de livraison de comprimés en vue de leur revente de manière illégale et incitation et encouragement au crime de la drogue. Les deux accusés ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal territorialement compétent de Béjaïa qui a procédé à leur citation directe.
Le principal accusé a été condamné à 12 ans de prison ferme, alors que le second a été mis sous contrôle judiciaire en plus du paiement d’une amende de 5 mille dinars.
B Mouhoub

