Selon une source de la direction AADL de la wilaya de Bouira, pas moins de 875 logements de cette formule seront attribués à leurs bénéficiaires dès la fin de ce mois de septembre. Ce premier quota concerne les souscripteurs du programme AADL-2. Dans le détail, pas moins de 600 unités seront attribuées dans la commune de Bouira, 120 à Haïzer et 480 à Kadiria. Selon la même source, les travaux au niveau de ces chantiers ont été pratiquement achevés. Il ne manque que des petites opérations d’aménagements extérieurs.
En prévision de cette opération d’attribution, les souscripteurs ont été appelés le week-end dernier à se connecter au site internet de l’AADL, afin de valider leur inscription et retirer leur fiche d’affectation. Il s’agit là de la dernière étape avant la remise des clés des appartements pour chaque bénéficiaire. A en croire notre source, d’autres opérations d’attribution des logements AADL sont prévues avant la fin de l’année. Selon les prévisions de la direction locale de l’AADL, plus de 800 autres logements de cette formule seront attribués d’ici à la fin de l’année au niveau des communes de Bouira, Aïn-Bessem, Bechloul et M’Chedallah. Des projets dont les travaux avancent à un rythme appréciable.
A noter, enfin, que malgré la relance de plusieurs projets de cette formule, notamment dans la ville de Bouira, d’autres chantiers accusent un important retard, comme c’est le cas pour les 600 logements AADL implantés au niveau de la nouvelle ville de Bouira et destinés aux souscripteurs du programme AADL-1. D’autres projets sont carrément à l’arrêt, à l’instar de ceux portant sur la réalisation de 200 et 120 logements de ce type, dans la commune de Sour El-Ghozlane. Ces deux projets, lancés en 2017 par l’ancien wali Mouloud Chérifi, et pour lesquels des assiettes de terrain ont été dégagées, sont carrément à l’arrêt et le taux d’avancement des travaux n’a même pas dépassé les 7%.
Dans la commune de Lakhdaria, au nord-ouest de la wilaya, le problème de l’absence d’une assiette de terrain se pose toujours, puisqu’un programme de 600 logements de cette formule n’a toujours pas été lancé, faute de terrain. Ces retards pénalisent directement les souscripteurs, notamment ceux du programme AADL-2, dont certains ne sont toujours pas convoqués pour régler la deuxième tranche du crédit logement. A rappeler que les souscripteurs des deux communes de Lakhdaria et Sour El-Ghozlane ont, d’ailleurs, protesté à maintes reprises, réclamant l’«implication des autorités locales et de wilaya dans le suivi de ce programme».
O. K.