Le village Ighil Naït Ameur, situé à 10 km du chef-lieu municipal d’Ahnif, se débat dans des carences qui semblent s’éterniser. En effet, cette bourgade, peuplée d’environ 1 200 âmes, est confrontée depuis des lustres aux mêmes problèmes, excepté celui du gaz de ville, mis en service lors de la dernière visite du ministre de l’Énergie et des mines.
En effet, quelque 800 foyers de Naït Ameur mais aussi des villages Ighil Nath Rayou et Ighzer Oumeziav ont été branchés à cette énergie fossile, au grand bonheur des villageois, sachant que ces régions rustiques sont balayées par un froid sibérien en hiver. Ces derniers savourent donc les bienfaits du gaz de ville, sans pour autant perdre de vue ses dangers, notamment l’inodore et redoutable gaz du monoxyde du carbone.
Ainsi, si le gaz de ville a été mis en service dans ce patelin, après des années d’attente à cause d’un chantier qui a traîné en longueur, d’autres manques ne sont toujours pas pris en charge. Au volet aménagement urbain à titre d’exemple, le village se trouve aux prises avec une situation peu reluisante, notamment après les dernières pluies enregistrées dans la région, dont les ruelles sont carrément embourbées. La circulation, tant routière que piétonnière, est devenue laborieuse dans cette bourgade.
Les accès qui communiquent entre les différents quartiers du village sont dans un état d’impraticabilité lamentable, assurent des villageois. Les habitants diront avoir soulevé ce problème à maintes reprises aux autorités concernées, mais sans résultat. Leur village s’embourbe à chaque fois qu’une pluie diluvienne est enregistrée. «Les ruelles de notre village, surtout celles qui desservent le quartier Achourakh, sont dans un état catastrophique.
La boue et les flaques d’eau jalonnent ces accès, ce qui complique la circulation automobile et piétonnière. La fange tapisse nos rues. Il est temps que l’APC prenne en charge ce problème qui n’a que trop duré», insiste un villageois. Dans le même ordre d’idées, l’éclairage public est insuffisant à certains endroits du village où l’obscurité «s’invité», en provoquant un sentiment d’insécurité chez les résidents, étant conscients que l’obscurité favorise les actes d’agression et de vol.
Y Samir.