Brèves de Tadmaït

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Le CET à l’abandon

Le centre d’enfouissement technique (CET) de Tadmaït n’est toujours pas opérationnel et sa mise en service tarde à voir le jour. Les travaux s’éternisent depuis plus d’une année, fait savoir une source locale. En effet, les travaux entrant dans le cadre de la réalisation de ce CET sont à l’arrêt depuis plus de deux ans, a-t-on appris de sources locales.

De plus, une grande partie de la bâche couvrant le sol s’est totalement dégradée, constate-t-on. Par conséquent, la population locale se demande pourquoi les services concernés ont dépensé tant d’argent pour son édification pour le laisser à l’abandon par la suite. À cet effet, ils interpellent les autorités locales à agir en vue de relancer les travaux pour achever le projet.

«Les dépotoirs, situés à proximité des agglomérations, des oueds, dans les forêts ou longeant les routes, attirent des meutes d’animaux errants et autres insectes, sources de nuisance et de pollution, en plus des dommages causés à l’environnement. À cet effet, la relance de ce projet mettra certainement un terme aux décharges sauvages et servira par la suite à la protection de l’environnement», dira un citoyen de la région.

À rappeler que cet important projet a été inscrit en 2007 par la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les travaux de terrassements ont été lancés en mai 2012. Ce site s’étale sur une superficie de 9 hectares, au lieudit Abrid n’Géni, à 3 km à l’Est du chef-lieu communal.

éclairage public en panne

Les habitants de la cité Akbou et ceux du village Abla, à l’ouest du chef-lieu communal de Tadmaït, interpellent les autorités locales afin de procéder à la réparation de l’éclairage public couvrant la route principale menant vers ces localités, en panne depuis plus de 5 ans, a-t-on appris sur place.

À l’origine de cette mauvaise situation qu’endurent les habitants de la région, l’endommagement des câbles souterrains alimentant les lampadaires durant les travaux de raccordement de la région au gaz naturel, au début de l’année 2014. «Nous avons sollicité les services concernés de l’APC à plusieurs reprises, en vain. À chaque fois, ils nous promettaient d’intervenir puis plus rien.

Pourtant, cela ne coûterait pas grand-chose pour réparer un câble électrique coupé dans deux endroits», regrette Mokrane, l’un des résidents de la région. De ce fait, les habitants de ces bourgades appellent les autorités locales à remédier à ce problème, en engageant des travaux de réfection des câbles détériorés ainsi que des pylônes endommagés. Aussi, ce projet d’éclairage public couvrant la route menant vers ces bourgades aurait englouti des sommes d’argent avoisinant les 700 millions, a-t-on appris.

Pour rappel, les mêmes habitants avaient mené plusieurs actions et ils ont même fermé le siège de l’APC de Tadmaït à maintes reprises pour arracher ce projet.

Rachid Aissiou

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