Ces entreprises qui défigurent les routes et s’en vont…

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Le réseau routier du quartier des 1 100 logements du centre-ville de Bouira est dans un piteux état. Selon les résidents, la dégradation des routes et même des trottoirs de leur quartier date de plusieurs mois, suite à des travaux pour le passage d’une nouvelle conduite d’eau potable et une autre ligne électrique au niveau de ce quartier. Cependant et après la fin de ces travaux, aucune opération de remise en état n’a été faite, au grand dame des résidents de ce quartier communément connu sous le nom de «Farachati».

Ces derniers ne cessent d’interpeller les responsables locaux sur la nécessité d’inscrire une opération d’aménagement en urgence. «Les routes de ce quartier se sont transformées en de véritables pistes et la boue encercle nos immeubles. Le bitume a carrément disparue et la circulation automobile même des piétons est devenue difficile en raison de cette situation. À certains niveaux, même les trottoirs ont été défoncés par les travaux opérés au mois d’août dernier. Malheureusement, aucune opération pour la remise en l’état n’a été réalisée et nous souffrons quotidiennement de cette situation !», se désole un citoyen croisé au niveau de ce quartier.

D’après notre interlocuteur, même l’ancien réseau de drainage des eaux pluviales a été touché suite au passage des nouvelles conduites, ce qui provoque régulièrement des inondations et des infiltrations des eaux de pluie dans les immeubles : «Nous encourons un gros risque d’inondations désormais. Les autorités locales doivent intervenir très rapidement afin de solutionner ce problème et éliminer ces risques», ajoute notre interlocuteur.

Il est utile de préciser enfin que plusieurs autres quartiers du chef-lieu de la wilaya souffrent du problème de la dégradation des routes et du manque d’aménagement. Aussi les riverains ne cessent de décrier la non-remise en l’état de plusieurs tronçons routiers, suite à des interventions sur les réseaux souterrains de gaz, d’eau potable et même de l’électricité.

Oussama K.

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