La violence du vent qui a soufflé sur les hauteurs de la Kabylie, la semaine dernière, a généré de nombreux dommages dans la région de Aïn El Hamam. Ainsi, les habitants de plusieurs villages de la commune d’Aït Yahia, à l’instar de Koukou, ont passé toute la nuit de lundi à mardi et une partie de la matinée qui arrivait dans le noir, suite à la chute d’un câble électrique de moyenne tension, entre le lieu-dit «Marguen» et le hameau d’Ath Haroun.
Une entreprise privée, habituée à prendre en charge les travaux que lui confie la Sonelgaz, s’est alors déplacée sur les lieux, en vue de rétablir le courant, avant le début de l’après-midi. Des coupures de courant ont également affecté la commune d’Aïn El Hammam, où la population a passé une partie de la nuit sans électricité, après avoir subi, auparavant, de nombreuses coupures sporadiques bien que de faible durée. Le problème qui ressurgit du côté de la commune, à chaque souffle de vent, tarde à être résolu par les services concernés, se plaint-on.
D’ailleurs, ce sont les villageois desservis par la ligne de moyenne tension passant par la petite agglomération d’Ahechad qui sont pénalisés dès que les conditions atmosphériques deviennent défavorables. Les services concernés ne doivent plus tergiverser pour déplacer, comme préconisé, la ligne électrique mise en cause, a-t-on réclamé. Par ailleurs, il faut signaler que les agriculteurs se sont pressés de se rendre dans leurs oliveraies, dès le début de la matinée, pour ramasser les olives tombées durant la nuit. Selon eux, une bonne partie des olives, encore sur les arbres la veille, a été mise à terre par le vent : «Nous en avons eu pour toute la journée pour arriver à en ramasser une partie seulement.»
Leur tâche a été difficile, vu que, d’habitude, avant d’attaquer la récolte, les paysans prennent soin d’étaler un filet sous les arbres pour accueillir les fruits qui tombent. Ce qui est loin d’être le cas, cette fois-ci. Il est à noter que de menus dégâts, tels l’arrachage de paraboles, de candélabres et autres, ont été enregistrés sur le territoire de la commune. Mais cela demeure sans gravité.
A. O. T.