Chute mortelle d’un nonagénaire

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Un vieil homme de 91 ans a trouvé la mort, après une chute de plusieurs mètres dans le vide, en plein centre-ville d’Aïn El Hammam.

L’accident s’est déroulé, samedi matin, vers 10h, jour de marché, sur la rue d’Aït Yahia. Selon des témoins oculaires, c’est au moment où il empruntait le trottoir, menant vers la station de fourgons de transport desservant son village, que l’infortuné vieil homme, originaire de Tagwnits, dans la commune limitrophe d’Aït Yahia, a «perdu l’équilibre», avant de tomber en contrebas.

La Protection civile, qui s’est déplacée rapidement sur les lieux, a pris en charge le blessé, inanimé, qu’elle a évacué vers le service des urgences de l’hôpital d’Aïn El Hammam, où son décès a été constaté, quelques instants plus tard.

Les témoignages diffèrent quant au moment de sa mort, qui serait survenue «à l’entrée du pavillon des urgences» pour certains ou «peu après son admission» pour d’autres. Des éléments de la Sûreté de la daïra d’Aïn El Hammam se sont déplacés sur les lieux du drame et à l’hôpital pour les besoins de l’enquête. Notons que plusieurs cas de mort accidentelle, dues à des chutes, ont été enregistrés dans la ville d’Aïn El Hammam, ces dernières années.

Volontariats dans les villages

En plus de l’entretien régulier de leurs ruelles, certains villages de la commune d’Aïn El Hammam organisent également des actions d’intérêt commun.

Ainsi, suite à l’appel de leur Comité de village, lancé il y a quelques jours, les habitants de Tillilit se sont rassemblés de bonne heure, vendredi dernier, pour un volontariat, au niveau de leur village. Ils étaient munis de balais, de pelles, de pioches, de faux et autres outils utiles pour les actions programmées ce jour-là.

Ils étaient répartis par groupes, selon les objectifs fixés au préalable par les responsables du village. Pour prévenir les incendies, durant cette période de canicule, les villageois volontaires ont effectué un débroussaillage à la périphérie du village, où les herbes sèches non coupées encerclent les agglomérations en grandes quantités, représentant une menace pour les habitations, en cas de feu.

Par expérience, ils savent que pour prémunir les agglomérations contre ce danger, il faut impérativement nettoyer leurs abords. Au même moment, un autre volontariat, ayant les mêmes objectifs, se déroulait au village voisin d’Aourir, où les jeunes avaient, eux aussi, bravé la chaleur étouffante pour s’occuper du débroussaillage. On assiste, ces derniers temps, à un regain d’intérêt des jeunes villageois pour leur cadre de vie, en procédant à des opérations sporadiques de volontariat.

L’environnement, assaini de tout déchet, quelques coups de pinceaux pour donner un peu d’éclat aux clôtures, des tableaux décoratifs peints par les artistes locaux, au niveau des ruelles, font de ces cités des endroits où il fait bon vivre. Loin d’eux l’idée de participer à un quelconque concours.

Leur seule satisfaction est de bien accomplir leur devoir pour offrir un cadre sain à leurs enfants qui, à l’occasion, prennent des leçons de civisme. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous les villages. Nous constatons, en effet, avec regret, que certains hameaux n’arrivent pas à se mettre au diapason de leurs voisins, en matière d’hygiène, notamment, pour le bien-être de leur population.

A. O. T.

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