Dans la commune semi-rurale de Frikat, l’argent des PCD est souvent consacré aux travaux publics. La plupart des opérations retenues durant l’exercice précédent sont clôturées ou en cours. Pour les PCD 2019, les huit projets inscrits au profit des villages seront lancés dès que les marchés seront attribués à des entreprises. «Nous avons huit opérations.
Actuellement, nous sommes au stade des consultations. C’est-à-dire, l’étape précédant le choix des entreprises», fait savoir Mohamed Moussaoui, en sa qualité de maire. Et d’expliquer: «Les opérations retenues relèvent presque toutes du secteur des travaux publics. Nous nous sommes réunis avec les comités de villages et avons réparti les PCD selon les priorités. S’agissant des opérations de 2018, elles sont pratiquement toutes achevées».
Pour cette années, les huit projets inscrits se rapportent, entre autres, à la réfection du chemin communal reliant Vouragh au CW4, sur 600 mètres linéaires, l’aménagement et le revêtement en béton bitumineux de la piste Tighilt, vers le cimetière Bouzermane, sur 460 mètres linéaires, du chemin communal Ouahrène vers la cité Cnep, sur 1 280 mètres linéaires, des voiries au chef-lieu, sur 1 040 mètres linéaires, et l’aménagement de pistes à travers les villages Ouahrène, Imazgharène, Bou Ighzer et Bouzermane, sur 2 900 mètres.
«Une fois les consultations achevées, nous passerons au choix des entreprises. Il faudra suivre toutes les étapes administratives nécessaires au lancement des opérations, qui, je l’espère, interviendra ce mois-ci (avril)», souligne un autre élu. Si dans cette commune une importance capitale est donnée au réseau routier, il est à signaler que le plus grand problème auquel est confrontée la population locale a trait à l’eau potable.
De nombreuses démarches ont été entreprises par le maire et son exécutif afin de trouver une solution définitive à cette insuffisance. «Notre commune manque de beaucoup d’eau. Celle pompée à partir des réservoirs de Tizi Larbaâ ne suffit pas. Une étude globale a été lancée afin d’avoir une conduite autonome qui alimentera les foyers.
D’ailleurs, nous n’avons pas cessé d’interpeller aussi bien le wali que les responsables de l’hydraulique à ce sujet», a ajouté notre deuxième interlocuteur. Il faut signaler que ce ne sont pas les ouvrages hydrauliques qui manquent dans cette localité de plus de 15 000 habitants, mais la ressource elle-même.
Amar Ouramdane

