Avec une vingtaine de titres, gagnés lors de ses différentes participations à des manifestations culturelles depuis sa création en 2004, la chorale Tharwa Oumazigh de l’association Cheikh Belhaddad ne cesse de représenter dignement la commune de Seddouk en particulier et la wilaya de Béjaïa en général.
La troupe est dirigée par le talentueux Nourredine Bouzit, fondateur de l’école de musique de la maison de jeunes de Seddouk, dont il est directeur. « La chorale Tharwa Oumazigh est la seule troupe, dans la wilaya de Béjaïa, qui utilise la polyphonie, c’est-à-dire des chants à plusieurs voix. Depuis sa création il y a 7 ans, elle ne cesse d’honorer la wilaya. Il n’y a pas une manifestation culturelle grandiose où l’on n’a pas participé et toutes nos productions ont été couronnées de succès. Nous avons obtenu 6 titres à l’échelle nationale. Nous nous sommes classés premiers en deux reprises, seconds par trois fois et troisièmes, une fois. A l’échelle de la wilaya, nous avons obtenu 12 prix, dont le dernier en date lors du festival national du chant patriotique qui s’est déroulé à Béjaïa. Comme grands événements auxquels nous avons participé il y eut d’abord la venue à Béjaïa, le 04 mars 2006, du président portugais George Sampaio, accompagné de Manuel José Azberdo, petit fils de l’ancien président portugais Manuel Texeira Gomez, exilé à Béjaïa en 1931 où il a vécu 10 ans jusqu’à son décès en 1941 dans cette même ville. La délégation qui a inauguré une école baptisée au nom du défunt président a fortement apprécié notre chorale, qui a participé à la cérémonie avec deux chansons. Ensuite, c’est notre chorale, aussi, qui a accueilli le géant du football mondial Zinedine Zidane, quand il est venu en 2008 visiter la terre de ses ancêtres, dans la commune de Boukhelifa. Notre chorale a aussi chanté tout dernièrement, à l’ouverture du festival du chant amazigh, en hommage à Abdelouahab Abedjaoui. Et tout récemment, elle s’est produite en présence du wali et des hauts cadres de la wilaya, à l’ouverture de la cérémonie organisée par la DJS de Béjaïa, en l’honneur du boxeur Reda Ben Baziz, médaillé d’argent aux jeux africains de Maputo (Mozambique). Notre chorale a repris la chanson de feu Slimane Azem, Idhahred Ouagour, dédiée au boxeur qui a honoré notre région en terre étrangère », a raconté fièrement Bouzit, l’animateur de la chorale, en homme visiblement heureux. Cependant, la chorale a perdu un de ses éléments, qui n’est pas des moindres, feu Djaafar Irzi, décédé en plein chant à l’âge de 23 ans, lors du festival du chant patriotique qui a eu lieu le mois de juillet 2011.
Paix à son âme !
L. Beddar