8ème édition du festival du conte

Partager

Le rôle du conteur dans la préservation du patrimoine oral sera mis en exergue lors de la huitième édition du festival du conte, ouverte avant-hier lundi, à Oran, en présence de conteurs algériens et étrangers, d’intellectuels, de représentants d’associations culturelles et d’acteurs dans le domaine de la préservation du patrimoine immatériel. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, tenue au siège de l’APC, la présidente de l’association « Le petit lecteur » pour la promotion de la lecture chez l’enfant, Zoubida Kouti, initiatrice du festival placé sous le slogan « Le conte à la croisée des cultures », a indiqué que cette manifestation culturelle constitue une occasion pour faire connaître les contes populaires algériens, échanger les expériences entre les conteurs étrangers et leurs homologues algériens afin de promouvoir cet art, de faire découvrir aux Oranais des contes universels ayant une dimension culturelle et d’inciter les jeunes et les enfants à la lecture. Le festival, qui s’étalera jusqu’au 22 mars en cours, est marqué par la création de la Maison des contes qui est un espace d’échanges d’idées sur l’art de la narration, au siège de la bibliothèque de jeunes relevant de l’association « Le petit lecteur ». Les organisateurs ont également prévu une tournée, par le tramway d’Oran, aux conteurs gouals, dans les écoles et espaces culturels d’Oran, les communes avoisinantes, les structures sanitaires, les places publiques, les cafés, les jardins et les espaces verts. La salle de cinéma « Maghreb » abritera une soirée du conte. Une nuit du conte est prévue à l’Institut français d’Oran avec au menu une pièce intitulée « Dar Sbitar », présentée par l’association du conte de l’association « La grande maison » de Tlemcen. A noter que la cérémonie d’ouverture de ce festival, initié également en coordination avec l’APC d’Oran, s’est déroulée en présence de conteurs venus du Chili, de Haïti, de Suisse, du Congo, de France, du Liban et d’Algérie.

Partager