«Nous œuvrons pour la promotion de la culture»

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La deuxième édition du Festival de l’Etudiant de l’université de Béjaïa, organisée par le Comité des fêtes de la ville éponyme, a eu lieu du 18 au 20 du mois en cours, en hommage aux étudiants. Nous avons contacté Malek Bouchebbah, président de ce comité, qui nous a accordé cet entretien.

La Dépêche de Kabylie : Pourriez-vous nous présenter le Comité des fêtes de la ville de Béjaïa ?

Malek Bouchebah : Le comité des fêtes est une association régie par la loi 12/06, qui reçoit sa subvention comme toutes les autres associations, et qui est composée d’artistes, d’élus, de fonctionnaires de l’APC et d’acteurs du mouvement associatif, chapeautée par le délégué aux affaires culturelles pour veiller à l’action culturelle et à sa promotion dans la commune que nous siégeons. Mais, l’influence et l’écho de nos actions dépassent de loin les frontières de notre commune. Nous organisons annuellement des festivals de chanson, de rire et beaucoup de manifestations qui deviennent, aujourd’hui, des traditions chères à notre institution. Nous comptons parmi nos adhérents, la majorité écrasante des artistes de la région (chanteurs, comédiens, plasticiens…). Nous avons même des amis du Comité (chanteurs des autres wilayas entre autre).

Dans quelles conditions la deuxième édition du Festival s’est-elle déroulée ?

Effectivement, nous ne pouvons pas rester indifférents face à une communauté aussi importante que celle des étudiants. L’objectif de ce Festival est de remobiliser l’étudiant et lui donner un autre souffle durant cette période de fin d’année. Vu la situation délicate de ces derniers, nous avons initié avec le club scientifique amazigh de l’université de Béjaïa, un festival où plusieurs actions étaient à l’ordre du jour. Tous les domaines ont été touchés. Nous avons organisé des tournois de football, de volley-ball, un concours de nouvelles, de poésie un autre de théâtre universitaire et pour finir, un concours de gastronomie. Tout cela a été encadré par un jury bien expérimenté (des arbitres professionnels, des écrivains et critiques littéraires et même des chefs cuisiniers). Comparativement à la précédente édition, nous sommes satisfaits du bon déroulement de cette manifestation qui a duré trois jours. Organiser un grand gala artistique animé par des étudiants à l’enceinte de la même université est un défi en soi. Les étudiants de l’université de Béjaïa montrent un niveau de connaissance assez remarquable. Ils sont à féliciter. Nous nous démarquons du folklore, nous nous inscrivons dans le progrès et nous accompagnons tous les mouvements culturels. Nous rendons chaque année un hommage à un étudiant pour les sacrifices dont il fait preuve durant son cycle universitaire.

 

Et pour la prochaine édition ?

Nous allons essayer de doter la troisième édition, de l’année prochaine, d’un caractère national. L’étudiant mérite toutes nos considérations. Nous allons œuvrer avec l’université de Béjaïa pour un grand festival qui mettra en symbiose la communauté estudiantine de la société civile. Nous allons réussir ce rapprochement et nous allons mettre tous les moyens nécessaires pour réussir cette manifestation.

Entretien réalisé par 

Hafid Nait Slimane

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