En prévision de la 17ème édition du Festival national de la poésie amazighe, qui sera organisé cette année en hommage à l’écrivaine Kaysa Khalifi, l’association culturelle Adrar n Fad (ACAF) a concocté un riche programme. En dépit de la situation que traverse le pays, les membres de l’association ont décidé de maintenir la manifestation, qui s’étalera sur trois jours, soit du 28 au 30 de ce mois de mars.
Outre les conférences, une table ronde et un atelier, qui porteront principalement sur la littérature et les nouvelles technologies, les organisateurs ont prévu une journée d’étude sur les œuvres de la défunte Kaysa Khalifi. Elle sera animée par des enseignants des universités de Bejaia et de Tizi Ouzou et des poètes, entre autres. Le public sera en parallèle convié à des séances de déclamation de poèmes, qu’animeront plus de 80 poètes participants, a-t-on indiqué.
Concernant le concours de la meilleure nouvelle, les auteurs en lice devront lire devant le public des extraits de leurs œuvres. Et tout le long du Festival, les visiteurs pourront déambuler entre les stands des différentes expositions, qui seront installées au niveau de la bibliothèque communale. À noter qu’à l’issue de cette rencontre, et indépendamment des prix traditionnels, deux nouveaux Prix seront instaurés et porteront le nom de Kaysa Khalifi.
Celui de la «Localisation» (traduction informatique) et celui de la «Poésie féminine». «Cette édition est particulière sur plusieurs aspects. Premièrement, elle sera dédiée comme hommage à une femme d’Ait-Smail, en l’occurrence Kaysa. Deuxièmement, elle coïncide avec ce mouvement populaire de contestation que connaissent nos rues. Et nous veillerons à en faire une belle réussite», nous dira un membre de l’ACAF.
M. K.