Vibrant hommage au pionnier de la littérature amazighe

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Auteur et homme de radio (chaîne II), Rachid Alliche a consacré toute sa vie à la cause identitaire berbère. Avant-hier, onze ans après sa disparition le 18 mars 2008, les villageois de Taguemout Azouz, commune Aït Mahmoud, son village natal, se sont rassemblés pour se recueillir à sa mémoire. En présence des membres de sa famille, de représentants de la fondation Lounes Matoub, de l’association Mouloud Feraoun et des membres de plusieurs comités de villages, une gerbe de fleurs a été déposée sur sa tombe.

Dans des prises de parole, plusieurs présents ont livré des témoignages sur la vie et les œuvres littéraires et radiophoniques du défunt. La sœur du regretté a exprimé son émotion devant tant d’égard et de considération pour la mémoire de son frère. Pour rappel, Rachid Aliche est l’auteur du premier roman en langue amazighe qu’il a intitulé «Asfel», édité et distribué dans la clandestinité dans les années 80.

Né le 7 avril 1953, à Taguemount Azouz, Rachid Alliche était titulaire d’un DES en physique, décroché à l’université d’Alger et d’un diplôme d’études universitaires générales (Deug) en lettres, à l’université de Lyon. Il a exercé durant de longues années en tant qu’enseignant en linguistique africaine à Lyon. Rachid Alliche est également l’auteur d’un deuxième romans en kabyle «Faffa» (1986). Il a exercé par la suite à l’Onda où il a entrepris la collection du corpus poétique féminin.

Lyes Mechouek

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