De multiples carences !

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L’arrêt ferroviaire d’Allaghane, localité située à 5 km du chef-lieu communal de Tazmalt, manque de tout, au grand dam des usagers de ce point situé sur la ligne Béjaïa-Beni Mansour. En effet, cet arrêt n’est doté que d’un préau de fortune servant de lieu de refuge et d’attente pour les voyageurs. Pourtant, des dizaines de voyageurs provenant d’Allaghane, des villages Amirouche, Guendouz, Ighil Ali et bien d’autres l’empruntent quotidiennement pour rallier les villes de la vallée de la Soummam ou l’est du pays ou encore la capitale, via la gare de Beni Mansour.

Durant les matinées, les usagers s’agglutinent dans cet arrêt livrés au froid, à la pluie et à la rosée matinale, nonobstant l’existence d’un préau aucunement confortable, car inadapté. «C’est désolant de voir l’arrêt ferroviaire d’Allaghane, d’où transitent des dizaines de voyageurs par jour venant de plusieurs localités de l’arrière-pays de la Soummam, comme les communes d’Ighil Ali, Aït R’zine, en sus d’Allaghane et ses environs, n’abriter aucune structure ni service hormis un préau livré aux quatre vents.

Dans cet abri de fortune, on ne trouve même pas un banc pour s’asseoir. S’agissant des autres commodités, comme l’eau courante, l’éclairage, les toilettes, le service de billetterie, cela relève de l’onirique», s’est désolé un des usagers de ce point ferroviaire. D’aucuns estiment que la réalisation d’une petite gare serait salvatrice pour les dizaines de voyageurs qui empruntent cet arrêt pour leur confort, d’autant plus que la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) en a les moyens.

«Avec l’hiver qui s’installe et les jours qui se rétrécissent, les voyageurs, qui attendent l’arrivée des trains, au niveau de l’arrêt ferroviaire d’Allaghane, souffrent le martyre, surtout les étudiants et les travailleurs qui empruntent le premier train en partance vers Béjaïa vers 6h00. Il fait un froid de canard dans ce lieu les matinées, où les voyageurs grelottent de froid sans trouver où s’abriter. Il arrive aussi que le préau soit saturé. Alors, les voyageurs attendent les trains sur les quais délabrés ou sous les imposants eucalyptus longeant la voie ferrée. La SNTF devrait réaliser une salle d’attente avec un service attenant pour le bien de sa clientèle», a préconisé un jeune étudiant à l’université de Béjaïa.

Syphax Y.

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