De nouveau la paralysie ?

Partager

Les professeurs du primaire prévoient de renouer avec la protesta dès demain. En effet, la Coordination nationale des enseignants du primaire appelle ses adhérents à observer une journée de grève, mercredi, au niveau national. Une nouvelle action de protestation qui démontre que le torchon brûle toujours entre le ministère de l’Éducation et ces enseignants, qui refusent de faire machine arrière. «Il a été décidé d’organiser une grève nationale, les 8 et 15 janvier 2020, et reprendre par la suite la grève cyclique chaque lundi jusqu’à satisfaction des revendications soulevées», lit-on dans un communiqué rendu public par ladite Coordination.

A signaler que ce débrayage sera ponctué par des rassemblements de protestation devant les sièges des directions de l’éducation au niveau national. Le retour à la grève a été motivé, selon cette entité syndicale, «par l’indifférence de la tutelle quant aux r evendications soulevées». Ce qui a suscité, selon la même source, «le désarroi des enseignants du primaire qui ont affiché leur détermination à continuer le chemin de la protestation jusqu’à la prise en charge de leurs doléances». A retenir que ladite organisation syndicale avait organisé un débrayage de trois jours par semaine, qui a duré plus de deux mois, durant le premier trimestre. Ce mouvement de grève a été suspendu temporairement avant les vacances d’hiver.

S’agissant des revendications mises en avant par les grévistes, l’on cite, entre autres, «la révision des programmes pédagogiques», «la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays» et «la modification du statut particulier», de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base. Ils exigent, également, «la diminution du volume horaire», «l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance, en 2014, le recrutement de superviseurs afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques» et «la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique (sport)».

Samira Saïdj

Partager