De nouvelles formations qualifiantes lancées

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Après avoir frôlé la fermeture faute d’un effectif suffisant ces dernières années, le CFPA Fechtah Belaïd de Saharidj renaît avec le lancement de plusieurs formations qualifiantes.

Il s’agit, entre autres, de formations en agriculture, dont le lancement intervient après la signature de plusieurs conventions avec des responsables du secteur, a-t-on appris de la directrice de cet établissement. Celle-ci souligne que trois sections de 15 stagiaires chacune, ayant suivi une formation qualifiante conventionnée, ont terminé leurs cursus dans la filière apiculture.

La formation a duré une semaine, soit du 11 au 16 novembre 2018. Les trois autres sections, d’un total de 47 apprenants, dont 4 femmes, ont aussi terminé leur formation en élevage bovin, qui s’est étalée du 6 au 12 janvier 2019. La responsable dira que 47 autres stagiaires en apiculture, dont 5 femmes, ont suivi cette formation qualifiante conventionnée, du 12 au 17 janvier courant.

Celles-ci ont été sanctionnées par des attestations de succès qui permettront à leurs titulaires de constituer des dossiers d’aides en vue de lancer leurs projets. En parallèle, une section de 13 stagiaires a entamé une formation d’agent de saisie d’une durée d’une année, sanctionnée par un CAP (Certificat d’aptitude professionnelle). Les cours sont dispensés au soir, faute restauration au niveau du centre, doté pourtant d’un réfectoire équipé d’un matériel des plus modernes. La raison évoquée pour justifier cette situation est le manque de moyens financiers.

A noter que les inscriptions, toutes filières confondues, pour la session de février ont d’ores et déjà commencé. Lors d’une virée dans ce centre jeudi passé, il a été constaté que rien n’a été entrepris pour mettre fin aux infiltrations des eaux qui submergent la cour supérieure de la structure. A l’origine de ce problème, la détérioration d’un ouvrage de drainage des eaux pluviales.

A noter qu’une entreprise est intervenue sur un projet mitoyen, l’année passée, sans qu’elle ne remette en état les lieux. Ces infiltrations, en plus de dégrader ladite cour, risquent de provoquer un affaissement de terrain, qui entraînerait l’effondrement de l’infrastructure, réalisée sur les flancs fort inclinés d’une haute colline et bordée sur sa partie basse par un profond ravin. «Cette situation nécessite une intervention rapide des pouvoirs publics», insiste-t-on.

Oulaid Soualah

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