Les violentes tempêtes de vent accompagnées d’une fine pluie qui ont balayé toute la Vallée du Sahel dans la nuit du lundi à mardi ont occasionné de considérables dégâts dans la récolte d’olives arrivée à maturité. Aussi, au lendemain, c’est un décor de désolation qui régnait au niveau des oliveraies avec presque la moitié de la récolte qui a été jetée par terre, formant un épais tapis sous les arbres. En plus de la moisissure et la déshydratation qui ont détruit les olives détachées des branches et la pluie, les agriculteurs ne pourront pas les ramasser.
Les innombrables hordes des sangliers et autres prédateurs tel que les grives et les étourneaux qui sont arrivés précocement et en force cette année, ne manqueront pas de commettre de véritables razzias sur cette récolte tombée à terre, dont une partie des grains s’enfonceront dans le sol ramollit par les pluies. Il y a lieu de signaler que la campagne de ramassage d’olive vient à peine d’être lancée, par conséquent, la récolte est toujours exposée aux fréquentes intempéries en cette saison. Les pertes sont considérables d’autant plus que la récolte de cette année est nettement supérieure à la moyenne.
Au niveau de la partie basse de la région de M’Chedallah, périmètre qui est irrigable, les olives ne sont pas encore arrivées à maturité, donc bien accrochées encore aux branches. La force du vent ajouté au poids des olives font que les branches des oliviers exposées directement aux vents se brisent facilement et font la joie des éternels chapardeurs humains qui les traînent dans les ravins loin des regards pour les soulager de la récolte.
Oulaid Soualah