Elles ont pour nom Aksim, Cheikh Left, Douba, Ahemmam, toutes des bourgades situées dans la commune d’Ahnif qui ont le même dénominateur commun: le sous-développement. Ces hameaux, situés en zone rurale, se débattent dans plusieurs problèmes en sus de leur isolement. Ces localités sont toutes « tentées » par l’exode rural, car les commodités pour une vie décente n’y sont pas toutes réunies. Cependant, le manque de moyens contraint les habitants à se « clouer » dans leur villages en attendant un avenir meilleur.
Les carences dans ces bourgades sont innombrables, liées surtout à l’aménagement urbain comme l’insuffisance de l’assainissement, où des dizaines de foyers, comme il est le cas pour Aksim, ne sont toujours pas raccordés au réseau d’évacuation des eaux usées laissant les concernés se débattre dans ce lancinant problème qui touche de surcroît à leur santé, étant donné qu’ils sont contraints d’aménager des fosses septiques pour évacuer les eaux usées dans la nature même avec tous les dangers que cela suppose sur leur santé.
S’agissant des chemins et autres accès qui mènent vers ces villages, la situation n’est guère satisfaisante, puisque ces infrastructures de base sont dans un état lamentable. Les accès internes de ces bourgades ne sont pas tous bétonnés, ce qui engendre des bourbiers à la moindre averse de pluie, en sus de leur encrassement à la poussière en temps sec. L’eau potable est une autre paire de manche, puisque cette denrée se trouve toujours rare sur les réseaux de distribution.
L’insuffisance de l’eau potable oblige les habitants de ces hameaux déshérités à se rabattre sur l’achat de citernes d’eau en payant rubis sur ongle ce service assuré par les colporteurs d’eau. D’autres carences, liées notamment à la jeunesse et les sports, où les infrastructures de sports comme les terrains de proximité, les aires de jeux et les structures culturelles comme les foyers de jeunes y brillent aussi par leur absence au grand dam des jeunes de ces localités.
Y. S.