Des citoyens assiègent la daïra

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Des citoyens du village Ighil Bouchène, dans la commune d’Aït Aïssa Mimoun, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de la daïra de Ouaguenoun pour exprimer leur colère face au silence des autorités locales. En effet, après la fermeture la semaine dernière du siège de leur APC, des habitants se sont rassemblés, tôt dans la matinée d’hier, devant le siège de la circonscription sis à Tikobaïne et ont cadenassé l’entrée principale.

Selon des témoignages sur place, des élus leur avaient affirmé que les doléances n’étaient pas de leurs prérogatives. En fait, le problème soulevé par les villageois est plus compliqué qu’il paraît. En effet, la route qui relie le village au chef-lieu est dans un état de dégradation tel que les prochaines pluies risquent d’isoler la localité du monde extérieur. Les services de l’APC ont pris les décisions qui s’imposent, selon les élus, pour la réfection de ce tronçon. Il a même été procédé au choix de l’entreprise réalisatrice. Mais depuis, aucune trace de cette entreprise qui devait commencer les travaux.

La semaine passée donc, les services concernés au niveau de la mairie d’Aït Aïssa Mimoun ont expliqué aux villageois que le problème est du ressort de la direction des travaux publics. Par ailleurs, les citoyens du village Tifrit Nath Lhadj dans la commune d’Akerrou, daïra d’Azeffoun, ont procédé également hier à la fermeture de la mairie pour exprimer leur colère quant à l’état d’abandon dont souffre leur localité. Les villageois qui ont parallèlement observé un rassemblement devant le siège de l’APC déploraient le manque d’infrastructures de base dans leur localité qui reste très enclavée. En premier lieu, ces derniers relèvent les retards injustifiés dans le lancement des travaux de raccordement au gaz naturel. Les citoyens du village Tifrit Nath Lhadj soulèvent également l’absence d’infrastructures de loisirs.

A. N.

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