Des élèves sans repas chaud ni transport

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Les élèves de l’école primaire Frères Ouamar, au village Iouanoughen, dans la commune des Issers, suivent leur scolarité dans des conditions pénibles. Les raisons ayant trait à la dégradation de leurs conditions de scolarisation sont diverses. A titre d’exemple, au moment où l’école a été dotée d’une cantine scolaire équipée, seul un repas froid, composé d’un morceau de pain et de portions de fromage, est servi à midi, aux potaches. Cela se passe, alors que le froid sévit dans cette région montagneuse, où les classes ne sont pas de plus chauffées.

A l’APC, on parle d’absence de personnel pour faire fonctionner la cantine et de l’impossibilité d’en recruter, notamment dans le cadre de l’emploi des jeunes. Mais ce prétexte semble ne pas tenir la route, lorsqu’on sait que plusieurs centaines de jeunes sont actuellement employés dans le cadre du filet social à travers plusieurs services et administrations de la wilaya, a-t-on fait remarquer. Outre cela, les élèves doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre les bancs de l’école, en raison de l’absence de bus scolaire.

Même ceux du village Bouchakour, ils font face à de multiples carences, en l’absence de repas chaud et de transport scolaire. Quant aux écoliers du village Tomazo, ils doivent, eux aussi, parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre leur école située à Teurfa, sur le CW 151. On a également appris que les villages de cette importante localité ne sont toujours pas dotés de CEM, ce qui a créé une pression sur les établissements du chef-lieu et sur le transport scolaire dont le nombre de bus ne répond pas à la demande.

Z Youcef

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