Le taux de pénétration du réseau du gaz de ville dans la commune de Chorfa est certes appréciable, mais il reste encore beaucoup à faire dans cette municipalité, et ce, eu égard à l’existence de quelques dizaines de foyers qui ne sont toujours pas raccordés à cette commodité de base.
Effectivement, ces foyers sont situés dans les bourgades de Togi, Taddart, Toghza, Choukrane, Houari et le chef-lieu municipal. Ce sont essentiellement des habitations nouvellement construites lesquelles attendent leur raccordement à cette énergie fossile, ô combien importante dans la vie de tous les jours.
Ces foyers, environ une centaine, utilisent toujours les bonbonnes de gaz butane qu’ils payent à 230 da l’unité. Le besoin en ces bonbonnes s’accroît surtout en hiver, et ce, lorsque la période glaciale s’installe, où, à certains moments, la pénurie en cette denrée est enregistrée laissant sur le carreau les ménages. Avec l’extension urbaine que connaît cette commune rurale, la nécessité de raccorder les nouveaux pâtés de maisons aux commodités essentielles, comme à juste titre le gaz de ville, devient primordiale pour les résidents. Or, force est de constater que cela prend du temps avant que les pouvoirs publics ne prennent en charge ce volet. « Cela fait plus de trois années que j’attends le raccordement de ma demeure au réseau du gaz de ville. J’ai formulé des demandes sans pour autant avoir une réponse. Mes voisins sont aussi dans le même pétrin.
A Taddart, le gaz de ville manque cruellement. Les propriétaires des nouvelles habitations endurent les affres de l’absence du gaz de ville dans leurs foyers. Nous sommes obligés de nous approvisionner en bonbonnes de gaz butane, mais à la longue, cela grève lourdement nos salaires. Il faudra que l’extension du réseau du gaz de ville soit faite dans les délais les plus brefs, car nous endurons cette carence dans la souffrance », se désole un habitant de la bourgade de Taddart située sur les hauteurs du chef-lieu communal de Chorfa.
Y. S.