Des parents d’élèves montent au créneau

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Les parents d’élèves de l’école primaire Larbi Tebessi de la ville de Bouira, lauréats de l’examen de 5ème, sont montés au créneau, dénonçant «un véritable imbroglio» au niveau du CEM Mohamed Khider, où ils ont tenté d’inscrire leurs enfants.

Le collège reçoit pourtant depuis plus de 40 ans les élèves scolarisés dans cette école primaire. Mais cette année, se plaignent-ils, «après avoir reçu les fiches d’inscription, nous nous sommes rendus au dit CEM, mais quelle ne fut notre déception en apprenant que nos enfants ne pourront s’inscrire qu’au mois de septembre».

Une instruction prise par le directeur de l’éducation. «Pourtant, les inscriptions ont toujours eu lieu au mois de juillet. Nous soupçonnons une fin de non recevoir à peine voilée pour empêcher nos enfants de suivre leur scolarité dans cet établissement», disent des parents des futurs collégiens.

Selon une source, le président de l’association des parents d’élèves de l’école Larbi Tebessi, M. Benyoucef Djamel, en compagnie de plusieurs dizaines de parents d’élèves, se sont rendus, hier matin, au CEM Mohamed Khider pour s’entretenir avec le directeur de l’établissement qui leur expliquera : «Le directeur de la direction de l’éducation, de même que les membres de l’APW, ont pris connaissance de ce problème. L’ensemble des classes sont pleines et tournent avec plus de 45 élèves chacune. Il y a plus de 1 400 élèves dans ce CEM, sans parler des professeurs qui sont obligés de courir d’une classe à l’autre pour dispenser leurs cours… Nous sommes débordés. Les autorités ont fait la proposition de réaliser un CEM juste à côté, en prenant une partie des classes appartenant au lycée Mira et des classes se trouvant derrière le mur d’enceinte de notre CEM…. Le wali de Bouira a promis de réfléchir à la possibilité de la chose et nous attendons ses instructions…».

M. Benyoucef insistera sur la question de savoir si les élèves de Larbi Tebessi seraient «indésirables» dans cet établissement, le directeur du collège rétorquera : «Je ne fais qu’obéir aux instructions et pour le moment je ne peux pas les inscrire».

Les parents d’élèves ont alors décidé de se rendre à la direction de l’éducation pour y rencontrer le DE. Ce dernier étant absent et la secrétaire générale en réunion pour des travaux de commission, les parents d’élèves se verront signifier que personne ne pouvait les recevoir. Ils décidèrent alors d’aller au siège de la wilaya, dans l’espoir d’être reçus par le wali. Mais là encore, le chef de cabinet du wali étant absent, c’est une tierce personne qui s’est présentée devant les représentants des parents d’élèves, leur promettant de transmettre leur doléance à qui de droit.

Hafidh Bessaoudi

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