Des parents d’élèves protestent

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Les parents des élèves scolarisés au primaire Tahar Felkaï, dans la commune d’Aokas, ont empêché, hier, leurs enfants d’aller à l’école, pour protester contre l’état de délabrement de cet établissement et dénoncer les conditions de scolarité «difficiles» des élèves. Le déficit en salles, la surcharge, la dégradation de la structure… sont autant de doléances soulevées par ces parents d’élèves, qui se sont rassemblés, hier, devant le portail de cet établissement. «Deux salles de classe pour 120 élèves, c’est inadmissible !

Autrefois, cette école renfermait huit salles, avant que l’on procède à la démolition de six d’entre elles. Mais, à ce jour, l’on en n’a pas construit d’autres pour les remplacer. En outre, des tas de débris de démolition sont entassés dans la cour de récréation, mettant ainsi la vie de nos enfants en danger», tempête un parent. Pire, celui-ci a affirmé que des travaux de réparation de l’étanchéité de cette école ont été lancés le jour même de la rentrée scolaire, ce qui cause des désagréments aux élèves et aux enseignants.

Par ailleurs, dans la commune d’Amalou, les parents d’élèves de l’école primaire du village Aït Djoumhour ont fermé cet établissement scolaire, pour exiger le départ de l’un des enseignants y officiant. Il est reproché à celui-ci «son incompétence». «Les résultats obtenus, l’an dernier, par les élèves de cet enseignant étaient catastrophiques. Nous avons déjà remis un rapport et une pétition à la direction de l’éducation pour réclamer son remplacement, mais en vain», a-t-on déclaré.

B. S.

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