Le comité de village ainsi que l’ensemble des citoyens du village Ighil Tekdhivine, situé dans le secteur de Berkouka, ont fait don d’une parcelle de terre pour la réalisation d’un stade de football, et ce dans un terrain mitoyen de l’oued Bouguedoura que le village en question surplombe.
Situé dans un endroit paradisiaque et fortement indiqué pour la pratique du sport et des loisirs de manière générale, ce stade vient combler, un tant soit peu, l’indigence de la commune et toute la daïra en infrastructures sportives qui font défaut.
«L’assiette où le stade sera réalisé a été mise à disposition par un ensemble de citoyens qui disposait sur place chacun d’un lopin de terre.
C’est un geste fort appréciable et hautement citoyen de la part de ces villageois qui contribueront ainsi de manière très significative à l’endiguement de l’oisiveté et l’exposition des jeunes de la région aux fléaux sociaux qui les guettent», dira un élu à l’APC de Maâtkas.
Notre interlocuteur précisera que l’APC de Maâtkas, qui salue ce geste des habitants du village D’Ighil Tekdhivine, assurera et rassurera que de son côté, l’assemblée dont il fait partie va contribuer par tous les moyens dont elle dispose aux travaux de réalisation de ce stade.
D’ailleurs, il nous informera que les terrassements qui sont actuellement à un stade avancé sont exclusivement financés par les soins de l’APC. «Nous allons aussi poser un mur de gabion suffisamment haut et solide sous forme de digue du côté de l’oued Bouguedoura.
Celui-ci évitera aussi tout éventuel affaissement de ce côté. Notre souhait est que les instances chargées du sport dans la wilaya puissent débloquer une enveloppe pour en faire un stade au sens entendu du terme», précisera-t-il à ce sujet.
La nouvelle a beaucoup réjoui les jeunes férus de football et tous les amoureux du sport roi de la région, en ce sens où elle est venue annoncer un projet qui comblera le vide, puisque aucun espace du genre et répondant aux normes n’est disponible actuellement dans la région.
Pour rappel, le stade de Fekrane, à Souk-El-Ténine, où évoluaient les équipes locales jusqu’à un certain moment a été «sacrifié» pour abriter le projet d’hôpital, alors que celui promis à Maâtkas et dont les travaux ont été entamés depuis… plus de 20 ans, n’est jusqu’à présent qu’un terrain vague.
Rabah A.