Des rues ont besoin d’aménagement

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Si la rue principale de la ville de Raffour, située à 3 km du chef-lieu municipal de M’Chedallah, a été aménagée l’an dernier avec la pose d’une nouvelle couche d’enrobée, ce n’est pas le cas pour les rues internes de cette agglomération qui compte plus de 10 000 habitants.

En effet, les rues et ruelles internes de Raffour «souffrent» du manque d’aménagement urbain. La couche d’asphalte tapissant les venelles de cette ville est usée par le temps qui passe et les facteurs climatiques. Comme constaté récemment, la plupart des accès enregistrent des manques en aménagement, avec l’absence ou la dégradation de trottoirs dans certains endroits, le manque d’éclairage public et l’état dégradé de la chaussée avec des trous, des crevasses et des cratères.

«Notre ville manque cruellement en aménagements. Les venelles internes sont vétustes et détériorées. A la tombée de la pluie, les eaux pluviales s’accumulent par-ci et coulent à flots par-là, gênant considérablement les déplacements des habitants. Notre ville, qui s’étale sur une grande surface, a besoin de travaux d’aménagements, et cela demande une enveloppe financière assez conséquente.

Le réseau de l’assainissement est vétuste à certains endroits ce qui implique sa rénovation. Enfin, il y a beaucoup de manques et de carences sur le volet aménagement dans notre ville», déplore un habitant. Le lotissement «Askeur Mohamed», situé sur la rive gauche de la rue principale, en est l’une des illustrations. Ce lot où se trouve le centre de formation professionnelle est aux prises avec des carences, comme l’usure de la couche bitumeuse et l’absence de réseaux d’évacuation des eaux pluviales.

Y. S.

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