Les intendants et les économes de l’éducation nationale ont décidé de renouer avec la protesta pour faire valoir leurs revendications professionnelles. En effet, la commission nationale des fonctionnaires des services économiques de l’éducation, affiliée à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), a prévu des rassemblement de protestation le 26 novembre prochain devant les directions de l’éducation à l’échelle nationale. Cette décision a été, faut-il le souligner, entériné lors d’une réunion tenue jeudi dernier, au niveau du siège national de l’Unpef.
Après un long débat, les présents ont tenu à réitérer leur attachement à l’amendement du statut particulier de l’intendant et à une reclassification supérieure de la catégorie de l’intendant. La commission des fonctionnaires des services économiques dénonce, dans ce cadre, le fait que l’intendant ne soit pas intégré dans la nouvelle grille indiciaire des grades et le régime de rémunération des corps spécifiques du secteur, publiée par la tutelle en application du décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014 modifiant et complétant le décret présidentiel 07-304 du 29 septembre 2007.
Pour ce qui est de la prime scolaire fixée à 5 000 DA, la Commission a mis en avant «l’impératif de trouver, dans les plus brefs délais, une solution définitive quant au mode de versement de cette prime (…)». Les intendants et économes de l’éducation réclament aussi le droit à la prime de responsabilité dans leurs établissements respectifs, comme ils exigent l’application du décret exécutif 04/308 concernant l’indemnisation sur la responsabilité personnelle pour les agents comptables.
En outre, la commission nationale des fonctionnaires des services économiques de l’éducation veut, à travers ces actions, «demander des indemnités spécifiques», à savoir l’indemnité d’expérience professionnelle et de documentation pédagogique, arguant que les intendants sont «les seuls fonctionnaires de la fonction publique et de l’éducation nationale à en être exclus». Cependant, la commission en question a brandi la menace d’entreprendre des actions plus radicales qui seront déterminées lors de leur prochaine assemblée générale, au cas où la tutelle ne prendrait pas en charge les doléances soulevées.
L. O. CH.