Des habitants du quartier des Chemins des Crêtes à Aamriou, plus exactement ceux du pâté de maisons qui se situe entre la RN24 et la route qui monte vers Sidi-Ahmed, n’arrêtent pas de se plaindre du très mauvais état dans lequel se débat leur quartier.
Parmi les problèmes qui leur empoisonnent la vie, ils citent l’état lamentable des ruelles de leur quartier qui sont pratiquement encore en terre battue puisque la rue principale qui était à un moment goudronnée a été décapée pour être revêtue d’un tapis de bitume. Elle a été finalement abandonnée et tout le quartier nage dans des tonnes de poussière. Le deuxième problème signalé a trait aux chutes récurrentes de tension de l’électricité.
En effet, la tension est si faible que l’eau ne refroidit même pas dans le réfrigérateur, signale-t-on. Ils font également remarquer que dans leur quartier, les eaux usées, du fait de la dégradation de certaines canalisations, coulent à ciel ouvert dans certains endroits. S’exprimant au nom des habitants, le président de l’association du quartier martèle que ses concitoyens en ont marre d’attendre et de patienter. C’est depuis au moins une année que ces problèmes existent et personne ne semble s’en inquiéter.
Des habitants déclarent qu’ils s’en sont plaints à tous les services concernés, c’est à dire à l’APC, à la Sonelgaz, à la daïra et même à la wilaya. Aussi expriment-ils toute leur déception quant à la non-tenue des promesses qui leur ont été données. Ils se demandent pourquoi dans les autres quartiers de la ville, il n’y a pas ce genre de problèmes et ils se posent la question de savoir s’il faut avoir un élu dans le quartier pour que leurs problèmes soient réglés.
Interrogé par la radio locale sur cet état de fait, M. Hamid Achour, vice-président de l’APC chargé des travaux, a déclaré : «L’entreprise qui était chargée de refaire le revêtement de tout le quartier a momentanément suspendu ses travaux suite à la réclamation de certains membres de l’association qui ont émis le vœu que les canalisations des eaux usées soient séparées de celles du drainage des eaux pluviales qui étaient jusque-là unitaires.
La revendication est légitime et elle a été prise en charge. Une entreprise est retenue pour réaliser les deux canalisations séparées. Elle entamera ses travaux incessamment. Et dès qu’elle les aura achevés, l’entreprise de revêtement en béton bitumineux reviendra pour finir son travail de bitumage de tout le quartier.»
B. M.