Les résidents de la cité Draâ El-Bodj, sise au centre-ville de Bouira, ne cessent de réclamer l’installation de ralentisseurs au niveau de leur quartier. Les plaignants, qui assurent avoir déjà adressé plusieurs requêtes au maire de Bouira, affirment que plusieurs accidents corporels ont été enregistrés dans cette cité et ce, en raison de la vitesse excessive des automobilistes de passage près des immeubles de ce quartier.
Toujours selon ces résidents, le dernier accident date du lundi dernier, quand un garçon d’à peine neuf ans a été percuté par une voiture qui circulait à vive allure. Fort heureusement, l’enfant est sorti indemne de cet accident. «La circulation automobile est très dense au niveau de notre quartier, car il est situé entre le siège de la wilaya et la cité administrative, en plus, beaucoup de médecins spécialistes exercent dans des cabinets ici à Draâ El-Bordj, donc beaucoup de citoyens de la wilaya viennent pour des visites médicales ou pour d’autres affaires administratives.
Malheureusement certains automobilistes n’accordent aucune importance aux panneaux de limitations de vitesse à l’intérieur d’une zone urbaine, et ça provoque souvent des accidents», nous a expliqué un habitant de ce quartier qui a rappelé qu’un garçon de 14 ans a été fauché mortellement par un automobiliste il y a de cela trois années. Et d’ajouter : «Ça fait des années que nous interpellons les responsables de la commune de Bouira pour l’installation de ralentisseurs et d’autres plaques de limitation de vitesse, malheureusement nous n’avons reçu que des promesses et le risque guettent toujours nos enfants et même l’ensemble des habitants notamment les personnes âgées».
Par ailleurs, les habitants de ce quartier ont aussi réclamé la réalisation d’aires de jeux et d’un stade matico pour les enfants, en plus de la réhabilitation du réseau d’éclairage public et la réorganisation des rotations du service de ramassage des ordures. «Notre quartier est si proche des institutions de l’État mais si loin des yeux des responsables, c’est paradoxal car notre quartier est pratiquement l’un des rares du chef-lieu de la wilaya à ne pas être doté d’une aire de jeux ou d’un stade matico.
Nous souffrons aussi de la défaillance du réseau d’éclairage qui nécessite une prise en charge urgente, au même titre que le service de ramassage des ordures ménagères, puisque le camion de la collecte ne vient que deux fois par semaine, et les déchets ménagers s’entassent durant de longs jours, justes devant nos portes et nos fenêtres !» ajoute notre interlocuteur.
Oussama Khitouche