Bien que de dimensions réduites, les placettes disséminées aux quatre coins de la ville d’Aïn El Hammam pourraient changer le paysage de la cité pour peu qu’elles reprennent leur vocation initiale. Leur état, peu enviable, il faut le reconnaître, a fini par attirer l’attention de l’APC qui envisage d’y remédier, un tant soit peu. Hormis l’esplanade du 17 septembre, où des bancs convenables attirent le public, la place faisant face au siège de la Sonelgaz demande à être dotée de sièges et de tables, comme ce fut le cas à l’époque où elle servait de terrasse au café d’en face, aujourd’hui fermé.
Quant au jardin de la mairie, plus ombragé et plus spacieux, il gagnerait à être valorisé par l’installation d’un nouveau mobilier, un carrelage plus moderne et une couche de peinture pour égayer les lieux ainsi que par des travaux de jardinage (bacs à fleurs et élagage des arbres.) A noter que les nombreux citoyens qui fréquentent quotidiennement la ville éprouvent le besoin de prendre un peu de repos à l’air libre et surtout à l’ombre des arbres qui les entourent, loin du tumulte des cafés. Les femmes, qui n’entrent toujours pas dans ces établissements réservés aux hommes, seraient enchantées de trouver un banc où s’asseoir, le temps de reprendre leur souffle. Bien que peu spacieuses, ces aires de repos pourraient s’avérer d’une grande utilité dans une ville très fréquentée à longueur de journée.
A noter que le projet de réhabilitation des deux placettes pour une enveloppe de 3 500 000 DA est inscrit par l’APC au chapitre «équipement» dans son budget supplémentaire, mais sa réalisation ne semble pas être à l’ordre du jour, faute de finances. Même si pour le moment, le projet n’est pas encore confié pour sa réalisation, il a le mérite d’exister et pourrait être finalisé, lorsque les moyens le permettront.
En attendant, les citoyens désireux de trouver un peu de repos n’ont pas d’autre choix que de s’asseoir sur le seuil des magasins fermés, sinon se résoudre à côtoyer les ordures qui jonchent ces placettes.
A. O. T.