Très peu d’engouement pour les multirisques d’habitations

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Bien qu’elle soit rendue obligatoire, depuis les inondations de Bab El Oued et le tremblement de terre de Boumerdès, l’assurance pour les effets des catastrophes naturelles, (Cat-Nat) qui couvre les dommages directs causés aux biens suite à la survenance des évènements naturels tels que le tremblement de terre, les inondations, les coulées de boue, les tempêtes, les vents violents et les glissements de terrains, ne suscite, d’après un agent d’assurance de la CAAT de Béjaïa, que très peu d’engouement chez les citoyens concernés.

En effet, continue notre interlocuteur, les personnes physiques et morales, propriétaires de biens immobiliers et les exploitants d’activités industrielles ou commerciales ne se présentent à l’agence pour assurer leurs biens que lorsqu’ils doivent justifier auprès d’une autorité d’une attestation d’assurance, c’est-à-dire lorsqu’ils se trouvent chez le notaire pour une transaction de leurs biens immobiliers ou lorsqu’ils doivent remplir d’autres formalités administratives au niveau du fisc.

La même constatation, ajoute l’agent de la CAAT, est aussi à faire en ce qui concerne l’assurance dites multirisque d’habitations. Cette dernière, qui est facultative, couvre beaucoup de risques comme par exemple l’incendie, les vols, les dégâts des eaux des canalisations.

La responsabilité civile du chef de famille intervient notamment lorsqu’un objet ou une personne dont il est responsable cause des dommages matériels ou corporels à autrui. Même pour cette dernière, qui est pourtant très utile en cas des sinistres sus cités, les propriétaires d’habitations ne se bousculent pas devant les portes des agences d’assurances pour souscrire des contrats d’assurances.

Les rares personnes qui viennent pour ce type d’assurances sont celles dont l’entreprise où elles travaillent a souscrit une convention avec l’agence d’assurances. Elles bénéficient ainsi de la réduction du prix de l’assurance. 

B. Mouhoub

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