Et dire qu’une livraison partielle fut annoncée pour fin 2019 !

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Le projet de l’hôpital de 60 lits des Ouadhias piétine. En cause, le suivi face à une entreprise défaillante qui continue à fonctionner avec un effectif réduit. «À ce rythme, estime le P/APC de cette localité, ce projet ne sera achevé qu’en juillet 2020. Et cela si et seulement si l’entreprise renforce ses moyens humains et matériels, tient-il à préciser». «Lors de la visite du wali, l’entreprise a soulevé le manque de main-d’œuvre, alors celui-ci lui avait envoyé une trentaine d’ouvriers égyptiens, dont la plupart finiront par rentrer chez eux, car ils n’auraient pas été payés régulièrement», a déclaré le maire des Ouadhias.

Pour rappel, lors de la visite de l’exécutif de l’APW en septembre dernier, l’entreprise et les responsables de la santé au niveau de la wilaya avaient annoncé l’ouverture partielle de l’hôpital pour le mois de décembre 2019 et l’ouverture totale au mois de mars prochain, assurant, par la même occasion, que les équipements destinés aux services qui devaient être opérationnels fin décembre étaient prêts, de même que le personnel. Cependant, le mois de décembre est passé, janvier 2020 aussi mais aucune ouverture partielle n’a eu lieu et rien ne présage une ouverture en mars 2020, non plus.

Lors de sa visite quelques mois plus tôt (janvier 2019), M. Hasbellaoui, l’ex-ministre de la Santé, avait annoncé que la réception de ce projet allait se faire en mai 2019. Une cette échéance qui n’a pas été bien sûr respectée. A noter que ce projet, qui a mobilisé une enveloppe de 200 milliards de centimes, a été lancé en 2014 pour un délai initial de 28 mois. Diverses entraves et embûches en ont retardé la livraison, en sus de la lenteur des travaux qui a occasionné des années de retard. «Présentement, regrette le P/APC, les travaux piétinent toujours, l’entreprise est défaillante et le projet ne verra pas le jour avant juillet 2020.

Et encore ! Pour cela, il faut déjà que des mécanismes soient introduits pour améliorer la cadence des travaux». À rappeler, en outre, que l’ex-ministre M. Hasbellaoui s’était engagé à réaliser des travaux d’extension pour en faire un hôpital de 120 lits et à réaliser un bloc pour l’hémodialyse. A ce jour, rien n’a été fait, ne serait-ce qu’en théorie, se désole l’édile communal. S’agissant du taux d’avancement des travaux de l’hôpital de 60 lits, M. Akir l’estime à 75% . C’est comprendre que la mise en service de cet équipement de santé publique, tant revendiqué par la population, est une nouvelle fois renvoyée à une date incertaine.

H. T.

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