Les résidentes ferment les administrations des cités Hasnaoua II et III

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A peine un mois après l’ouverture de la résidence universitaire Bastos le 4 septembre dernier, les résidentes ont fermé les administrations des deux cités Hasnaoua II et Hasnaoua III, suite à l’appel des membres du comité de la résidence Bastos, qui rassemble pour rappel trois cités, Hasnaoua II, III et IV.

Pour cause, les résidentes contestent le retour “d’anciens directeurs qui ont déjà fait leur preuve de mauvais gestionnaires et laissé des mauvais passages dans toutes les résidences ou ils ont été comme directeurs”.

D’emblée, les résidentes mettent en garde contre ce qu’elles appellent le “retour des vautours” d’ailleurs, elles ont écrit sur des pancartes : “Non au retour des vautours», “Bastos n’est pas une poubelle”.

Une étudiante, membre du comité nous a déclaré que “le comité de la cité Bastos (CCB) comme tous les comités autonomes de l’UMMTO en ont assez de la politique du bricolage, nous insistons sur le principe de la non-installation des anciens directeurs. Contestés auparavant par les étudiants, et dont la liste noire de la coordination locale des étudiants (CLE) établie en 2007 comporte sept directeurs avec des preuves et des rapports concernant leur désastreuse gestion” et d’ajouter : “Qui ne connaît pas le passé de ces deux directeurs ? Nous n’allons jamais accepter les corrompus, nous refusons tout simplement un directeur qui entre le soir ou la nuit dans la résidence en état d’ivresse et qui insulte tout le monde.”

Ainsi depuis le dimanche 25 septembre dernier, tout est bloqué au niveau des administrations ; les inscriptions pour le renouvellement des dossiers des chambres et pour les bourses sont de ce fait reportées.

Par ailleurs, une réunion est prévue entre le comité de cité et le directeur des œuvres universitaires Hasnaoua duquel les résidentes attendent un engagement pour la non-installation des deux directeurs dont les noms figurent sur la liste noire de la CLE.

Selon les résidentes, la résidence est devenue un véritable chantier. “Rien n’est amélioré pire qu’avant, l’étanchéité bat son plein, les salles d’eau sont catastrophiques, impossible de vivre dans des pavillons pareils, et à savoir comme bien de temps faut-il attendre pour arranger tous ça», lance une résidente complètement choquée.

Une autre étudiante enchaîne : “Il faut refaire toute la peinture et attendre qu’ils finissent les travaux pour pouvoir pénétrer…” Selon une membre du comité souvent il y a eu des vols à Bastos, durant l’année précédente, il y a eu plusieurs cas de vols de micros portables et autre objets par des anonymes en défonçant les portes des chambres en l’absence des résidentes.

En tous les cas, une chose est sûre, après la fermeture des administrations par les résidentes, il semble que les étudiants n’attendent pas la rentrée universitaire officielle pour agir, et ils s’inquiètent d’ores et déjà pour l’avenir.

Dj. M.

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