Le ratissage enclenché à Tifra se poursuit

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Enclenchée il y a maintenant une semaine, la traque des sbires d’Abdelmalek Droukdel par les forces combinées de sécurité dans les régions situées au pied des massifs boisés de l’Akfadou, se poursuivait hier encore. Les soldats de l’ANP, appuyés par des forces héliportées, ont engagé une vaste opération de ratissage dans cette région, réputée pour être une zone de repli pour les terroristes de l’ex-GSPC. D’autres régions à forte couverture végétale de la wilaya de Béjaïa servent, également, de zones de retraite à ces hordes terroristes pour préparer leurs macabres incursions. La région Ath Abbas, dans les monts des Bibans, faisant jonction avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj, ou encore les maquis touffus de Toudja, Adekar et de Béni Ksila, sont infestés par des groupes d’assassins affiliés à AQMI. Le groupe terroriste, signalé la semaine dernière dans la commune de Tifra, est présentement encerclé de toutes parts par les militaires, qui ont mobilisé de gros moyens, humains et matériels, en vue de son élimination. L’opération vient accentuer la pression sur les dernières poches de terroristes, déjà à bout de souffle, retranchés dans l’Akfadou et d’autres régions. Aucun bilan n’a filtré sur cette opération antiterroriste jusqu’à maintenant. Il reste, cependant, que la population locale redoute une éventuelle incursion spectaculaire de la phalange Tarik Ibn Ziyad, que dirige l’«émir» sanguinaire Sandjak Djamel Eddine, alias Bilal, après l’arrestation de ses deux acolytes, Moussa Mohamed El-Mekni alias Nouh Abou El-Akouaâ et Galmi Saddek alias Abou Ishak. Les deux chefs terroristes avaient été arrêtés début 2008 dans la ville de Sidi Aïch en possession d’un lot d’armes de guerre, dont des pistolets, des grenades et des munitions. Ce dangereux groupe terroriste est l’auteur de l’assassinat, en avril 2007, de sept patriotes, du chef du secteur militaire de Béjaïa et d’un lieutenant-colonel du DRS en janvier 2010.

D. S.

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