l C’est à la fois une déception pour la classe politique locale mais aussi pour les pouvoirs publics quant à ce nombre d’inscrits sur les listes électorales qui, au demeurant, reste insignifiant eu égard aux citoyens en âge de voter. Pourtant, l’administration a entamé un travail colossal en direction particulièrement de la jeunesse pour ce faire, mais le grand engouement attendu n’a pas eu lieu. Des affiches portant les deux révisions électorales, exceptionnelle du 17 au 24 août, et annuelle du 1er octobre jusqu’à la fin du même mois, ont été placardées à travers tous les recoins de la municipalités en vue d’inciter les jeunes à exercer leur acte de citoyenneté. Mais, hélas, seuls 30 ont été inscrits durant la première révision et 426 pour la seconde dans la commune de Maâtkas. Même topo, dans la commune voisine de Souk El Tenine où seuls 680 citoyens se sont inscrits durant le mois d’octobre et quelques dizaines durant le mois d’août.On croirait que le temps où des milliers de jeunes affluaient aux inscriptions est révolu (1995/1997).Pourtant, la croissance démographique reste toujours exponentielle.Ainsi, quel que soit le taux de participation, cela ne pourrait refléter, en réalité la vraie mobilisation. Diable, que faire donc pour “ramener” toute cette masse de jeunes à s’inscrire sur ces fameuses listes électorales ?
I. L.