Toutes les familles des victimes n’ont pas été entendues par la commission

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La commission ministérielle, venue enquêter sur les décès des parturientes, survenus ces dernières semaines au niveau de la clinique maternelle Sbihi Tassadit, avait prévu dans sa feuille de route, d’entendre les membres des familles des victimes. Contacté hier, par nos soins, l’époux d’une des victimes de cette tragédie qui a bouleversé pas moins de six familles en à peine un peu plus d’un mois, nous confirmera qu’il a été effectivement invité à se présenter mais il n’a pu le faire ayant été contacté à la dernière minute. En effet, selon M. Djamal, « le directeur de la clinique Sbihi, M. Kitous, m’a appelé mercredi dernier. Il m’a expliqué qu’une commission d’enquête a été dépêchée sur place par le ministre de la Santé afin de se pencher sur les décès des parturientes. Il m’a, ainsi, informé que les membres de cette commission ont demandé à s’entretenir avec moi », dira-t-il. Il signalera, par ailleurs, qu’il n’a pu se déplacer pour les voir. « Je viens de reprendre mon travail, et je me trouve, actuellement, au sud du pays. Et c’est d’ailleurs ce que j’ai expliqué à M. Kitous, en l’informant que je ne pourrais rentrer qu’au début du mois prochain. Le directeur m’a, ainsi, demandé de passer dès que possible au niveau de la clinique», soulignera le dit mari. Pour rappel, la défunte femme de notre interlocuteur était âgée de 30 ans et issue de Betrouna. Elle est décédée à Sbihi, le 27 décembre dernier, dans des circonstances jugées « troubles » par sa famille. Le mari avait, pour rappel, dénoncé à travers la presse (La Dépêche de Kabylie du 8 janvier 2013), « une négligence » au niveau de la clinique. Racontant les derniers contacts téléphoniques qu’il avait eu avec sa défunte épouse, dont l’état de la santé s’était dégradé au petit matin, M. Djamal affirmait avoir des « doutes quant aux réelles causes » du décès de sa défunte épouse. On ignore, par ailleurs, si les autres familles des autres victimes ont pu être écoutées par les inspecteurs.      

  T. Ch. 

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