Le RND est la formation politique nouvellement arrivée sur la scène locale à Illoula Oumalou. Sa liste est la troisième aux côtés de celles du FFS et du FLN, proposées, aux prochaines municipales. La compagne électorale, qu’il mène depuis deux semaines, renseigne, si besoin est, sur l’accueil favorable de la population locale. Les rencontres de proximité, organisées ont enregistré un engouement des habitants. La composante de la liste y est pour beaucoup, selon des observateurs de la scène politique locale. Ces candidats jouissant d’une grande réputation au sein de la population, tentent de convaincre leurs concitoyens de leur accorder leur confiance, sous les couleurs du RND. “Les trois premiers sur la liste sont originaires de trois villages, à corps électoral potentiel” nous dit un citoyen très au fait de la chose politique locale. Les liens de parenté et de voisinage ainsi que les affinités des villageois étant un sérieux critère dans le calcul des probabilités électorales. Beaucoup, croient aux chances de ce parti. Certains vont au delà, estimant qu’il pourrait créer la surprise. A rappeler qu’à Illoula, le RCD n’a pas présenté de liste. Un corps électoral, autrefois important. Du côté du FFS, son passage à l’exécutif local depuis plusieurs mois a laissé beaucoup de mécontentement. Un sentiment exacerbé par la reconduite des élus sortants. Des données qui profiteraient à la formation d’Ouyahia. Il est à noter que “la base” du RND y est constituée d’anciens militants du RCD et du FFS. Egalement, les individualités composant la liste du parti, sont connues comme étant activistes au niveau local. Ainsi, le tête de liste en la personne de M. Merzouk, TS en santé, a été choisi à deux reprises à la tête d’une association à caractère social, agrée par l’Etat et regroupant les villages de la commune, et dont l’objectif est de régler les problèmes de la commune…Pour donner un coup de pouce aux représentants locaux du parti, durant cette campagne électorale, la formation d’Ouyahia avait dépêché le mardi, dernier, Mme Nouara Djaâfar, dans la localité où elle a animé un meeting.
N. Boukella