“Mettre fin à la politique du mensonge”

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Le chef de cabinet du secrétaire général du RND a eu ainsi à rappeler, à l’occasion du meeting de clôture de la campagne électorale tenu hier matin à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, l’engagement de son parti à «instaurer une nouvelle culture politique, dénuée de mensonge et fondée sur l’engagement et la générosité au service des citoyens». «Il faut mettre fin à la politique du mensonge, car elle ne sert ni le citoyen ni le politique», s’est-il écrié. Rappelant au passage les souffrances qu’a vécues la Kabylie, l’orateur s’est interrogé sur l’utilité d’un combat politique s’il ne se préoccupe pas et ne sert pas le citoyen, avant d’étaler les raisons ayant conduit à la création de son parti, le Rassemblement national démocratique.Celui-ci, précisera M.Bouchouareb est né dans la douleur et continuera à être aux côtés de ceux éprouvés par la douleur. «nous sommes venus vous proposer une alternative, celle de mener un combat pour le bien-être des populations et pour servir la patrie.»Développant un discours direct, le proche collaborateur d’Ahmed Ouyahia, dira que lui et les candidats de son parti sont venus avec un langage de vérité. «Notre parti nous a appris à dire la vérité et notre secrétaire général est connu pour ne dire que des vérités», a-t-il tonné. Sans pour autant flatter les candidats de son parti aux 41 mairies et à l’APW, Abdeslam Bouchouareb s’est contenté de les présenter comme étant parmi les meilleurs enfants de la région qui sauront porter les aspirations des citoyens avec l’appui de sa formation et de ses cadres. «Faites leur confiance et ils sauront être à la hauteur par leur loyauté et sincérité. Aidez nos représentants à ces élections à accéder aux institutions d’où ils défendront vos droits».Le développement de la région, qui tarde à être amorcé malgré la consistance des enveloppes financières allouées depuis 2003 est, selon Bouchouareb, une affaire de conscience des hommes à qui on a fait confiance par le passé. Il citera à propos, les 23 milliards de dinars alloués aux trois wilayas de la Kabylie en 2003, dont l’une d’entre elle n’a consommé jusqu’à présent que la moitié de son budget, avant d’exhorter l’assistance à s’impliquer dans la gestion de leur cité et de réclamer le reste de la cagnotte. L’orateur semble par cette phrase inciter les citoyens à s’inculquer de l’exercice participative dans la gouvernance de proximité.Prônant le principe de rassembleur, le représentant du RND a réitéré la disposition de son parti à «travailler avec les autres formations politiques qui œuvrent pour l’intérêt du citoyen.» Bouchouareb l’aura annoncé sans démagogie. Son discours, faut-il le reconnaître, est délayé dans des phrases succinctes et directes, pas tout à fait répondu chez les politiques discoureurs. L’assistance n’aura décelé aucun mot déplacé à l’égard des autres formations ou personnalités politiques, comme c’était de tradition chez la plupart d’entre ces derniers. La clôture de la courte allocution de M.Bouchouareb était destinée à «condamner avec vigueur l’acte vandale et criminel ayant conduit au saccage du siège du RCD à Azzazga» et de le qualifier d’«acte anti-républicain».

M.A.T

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