«Pas moins de 398 bureaux de vote ont été aménagés à l’étranger pour recevoir, à partir d’aujourd’hui, pas moins de 1.009.000 électeurs inscrits pour l’élection présidentielle de 2014, pour laquelle l’Etat a réuni toutes les conditions à même d’en assurer la réussite».
C’est du moins ce qu’a affirmé jeudi dernier au Caire, le ministre des Affaires étrangères, M. Ramtane Lamamra. S’exprimant, en marge de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères arabes au siège de la Ligue arabe sur la question palestinienne, M. Lamamra a appelé à une participation en force qui reflètera, a-t-il dit, «l’attachement des Algériens aux acquis de la démocratie et à l’exercice démocratique». Selon le ministre des Affaires étrangères, toutes les conditions ont été réunies pour assurer le bon déroulement du scrutin du 12 au 17 avril, soulignant, dans ce sens, que «la communauté algérienne sera, une nouvelle fois, à l’avant-garde de l’élan national pour assurer la réussite de ce scrutin décisif». Sur un autre volet, M. Lamamra estime que la participation d’observateurs d’organisations régionales et internationales et de personnalités, est «raisonnable», indiquant que 5 ou 6 observateurs seront déployés dans chaque wilaya. Sur ce dernier point, la même source fera savoir que les chefs de mission pourront décider du nombre d’observateurs à affecter à certaines wilayas, en fonction de leur démographie et du nombre de bureaux de vote. Par ailleurs, le ministre a affirmé que plus de 150 journalistes ont été accrédités pour la couverture de l’élection présidentielle. Un chiffre appelé à augmenter, a-t-il encore indiqué. Selon lui, l’opération électorale se déroulera dans «la transparence». La preuve : la législation algérienne permet aux candidats d’avoir un représentant dans chaque bureau de vote du début à la fin du scrutin. Les représentants des candidats peuvent également obtenir une copie des procès-verbaux quotidiens et du procès-verbal de dépouillement, a expliqué le ministre. Pour le chef de la diplomatie, ces garanties font que «la surveillance nationale est plus importante que celle des observateurs internationaux, en termes de nombre et d’efficacité puisque les six candidats peuvent avoir jusqu’à 300.000 observateurs nationaux, répartis sur quelque 50.000 bureaux de vote». Ces observateurs nationaux sont tenus d’être présents dans les bureaux de vote, de l’ouverture à la clôture du scrutin, de participer au dépouillement et de garder une copie du procès-verbal des résultats officiels, a précisé le ministre. Ces mesures, a-t-il dit, en plus des mécanismes nationaux de surveillance, «garantissent la régularité et la transparence du scrutin». Ainsi, en France, qui accueille la plus importante communauté algérienne à l’étranger, tout est fin prêt afin d’assurer le bon déroulement du scrutin, selon les représentations consulaires. Deux centres et huit bureaux de vote sont prévus pour Paris-ville et douze autres bureaux sont répartis sur les autres départements que couvre le Consulat général, soit 20 bureaux au total. Par ailleurs, huit bureaux ont été ouverts à Toulouse (Sud-Ouest de la France), dont trois au sein du siège du consulat d’Algérie, deux dans la Haute Garonne et trois dans le département du Gers. En Tunisie, également, 4.201 électeurs algériens sont inscrits sur les listes électorales, répartis sur six bureaux de vote. En Egypte, tout est fin prêt au niveau des deux bureaux de vote, du Caire et d’Alexandrie, pour accueillir, dans de bonnes conditions, les électeurs de la communauté nationale établie dans ce pays.
L.O.CH