Ouyahia répondra aujourd’hui aux députés

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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, entamera, aujourd’hui, la séance de réponses aux questions des députés sur le Plan de son gouvernement, présenté dimanche dernier.

L’hémicycle Zighoud Youcef devrait connaître, aujourd’hui, une ambiance relevée, après trois jours d’intervention des parlementaires, marqués par un fort taux d’absentéisme des députés. Hier, les chefs de groupes parlementaires sont intervenus pour clore la séance des questions. Les quatre chefs de groupes des partis de l’Alliance présidentielle sont, quant à eux, intervenus mardi. Ils étaient unanimes à approuver la démarche du Premier ministre, non sans émettre des recommandations de prudence, notamment sur la gestion des produits financiers à tirer de la source non conventionnelle. Hormis le chef du groupe parlementaire des Indépendants qui a souhaité «plus de considération», les chefs des groupes des partis FLN, RND, MPA et TAJ, n’ont pas dérogé à leur ligne politique. «L’investissement dans le facteur humain est la locomotive de toute action gouvernementale», dira M. Osmani, chef du groupe des Indépendants qui, au passage, n’a pas manqué de réclamer «plus d’égard» à leur encontre. Le FLN, par la voix du chef de son groupe, Saïd Lakhdari, a rappelé la position constante de la formation vis-vis du programme du président de la République, à travers laquelle son parti ne peut que «soutenir la démarche du gouvernement». Même discours tenu par Belabbes Belabbes du RND pour qui «le Plan d’action du Gouvernement intervient pour concrétiser sur le terrain le programme du président de la République». «La sécurité et la stabilité figurent parmi les priorités du gouvernement», a déclaré Cheikh Barbara, chef du groupe parlementaire du MPA. Mustapha Mouassa, chef du groupe du TAJ, a indiqué, quant à lui, que le gouvernement a «relevé les nombreux dangers qui menacent l’économie nationale, en adoptant un discours sincère empreint d’une « volonté réelle » à faire face à la conjoncture». En tout état de cause, Ouyahia paraît avoir engrangé des atouts, de par le soutien affiché ostentatoirement par les alliés traditionnels du président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour avoir le quitus pour la mise en œuvre de son plan de crise.

Mohand-Arezki Temmar

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